Groupe Crit (+1,67% à 40,19 euros) progresse au lendemain de la publication de son chiffre d'affaires du troisième trimestre. Celui-ci s'est apprécié de 8,9% sur un an, à 461,6 millions d'euros, portant à 1,253 milliard d'euros son revenu sur les neuf premiers mois de 2014, en hausse de 9%. En France, le chiffre d'affaires du dernier trimestre a crû de 6,7% à 361,5 millions d'euros, tandis que l'activité à l'international a bondi de 17,6%, à 100,2 millions d'euros, précise le groupe de travail temporaire et de services aéroportuaires.

La croissance était plus marquée qu'au cours des premier mois de l'année en France sur la période, mais a légèrement ralenti par rapport au premier semestre dans le reste du monde.

En termes de métiers, le chiffre d'affaires du travail temporaire a crû de 9,4% à 389,1 millions d'euros, tandis que celui du pôle multiservices a augmenté de 4,4% à 76,6 millions, restant encore marginal.

Au vu de ces chiffres, le groupe Crit a décidé de maintenir sa prévision de croissance de son chiffre d'affaires et de ses résultats pour 2014, sans donner davantage de précision, comme à son habitude.

Suite à cette publication, Gilbert Dupont a maintenu sa recommandation Accumuler et son objectif de cours de 43,50 euros, évoquant un chiffre d'affaires trimestriel globalement en ligne avec ses attentes, mais un peu décevant hors de France sur le travail en intérim. Il attendait une hausse de 32,8%, là où le groupe affiche une hausse de 21% à 89,2 millions d'euros. Il souligne les chiffres meilleurs qu'attendu des services aéroportuaires en France, les compagnies à bas prix ayant profité de la grève d'Air France sur la deuxième partie du mois de septembre.

De son côté, Oddo a salué un chiffre d'affaires supérieur à ses prudentes prévisions. Cependant, il a abaissé son objectif de cours de 49 à 47 euros tout en conservant sa recommandation d'Achat. Il justifie cette décision par une base de comparaison élevée sur l'ensemble de l'année 2013 qui devrait mécaniquement limiter la croissance en 2014, et par les mauvaises conditions climatiques du premier semestre aux Etats-Unis qui ont pesé sur la marge.

(E.B)