Bristol-Myers Squibb, Gilead Sciences et Merck & Co. ont soumis une demande d'autorisation de mise sur le marché pour ATRIPLA(TM) (éfavirenz 600 mg/emtricitabine 200 mg/ténofovir disoproxil fumarate 300 mg) auprès de l'Agence européenne pour l'évaluation des médicaments

Bristol-Myers Squibb Company (NYSE:BMY), Gilead Sciences, Inc. (Nasdaq:GILD) et Merck & Co., Inc. (NYSE:MRK) ont annoncé aujourd'hui le dépôt d'une demande d'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour ATRIPLA(TM) (éfavirenz 600 mg/ emtricitabine 200 mg/ ténofovir disoproxil fumarate 300 mg) dans l'Union européenne auprès de l'Agence européenne pour l'évaluation des médicaments (EMEA). L'AMM sera examinée par le Comité pour les produits médicinaux à usage humain (CHMP), sous réserve de sa validation par l'EMEA.

L'AMM pour ATRIPLA dans l'Union européenne a été déposée conjointement par les trois sociétés par le biais d'une joint venture à trois nouvellement établie et basée en Irlande, Bristol-Myers Squibb Gilead Sciences et Merck Sharp & Dohme Limited. L'examen de l'AMM sera effectué par l'EMEA en vertu de la procédure d'octroi de licence centralisée, qui, une fois finalisée, accorde une autorisation de mise sur le marché dans tous les états membres de l'Union européenne. Des pourparlers sont en cours entre les trois sociétés sur les accords de fabrication, de commercialisation et de distribution d'ATRIPLA dans l'Union européenne.

ATRIPLA est un traitement anti-VIH-1 chez l'adulte consistant en un comprimé unique à prise journalière, approuvé aux États-Unis. Il est utilisé comme traitement unique ou en association à d'autres agents antirétroviraux. Le produit contient 600 mg d'éfavirenz, un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (NNRTI), 200 mg d'emtricitabine et 300 mg de ténofovir disoproxil fumarate, tous deux des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (NRTI). Éfavirenz est commercialisé par Bristol-Myers Squibb sous le nom SUSTIVA(R) aux États-unis, au Canada et dans six pays européens (France, République d'Irlande, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume Uni). Dans les autres territoires, dont tous les autres pays de l'Union européenne, éfavirenz est commercialisé par Merck & Co., Inc., (aussi connu sous le nom MSD en dehors des États-Unis et du Canada) et vendu dans la plupart de ces pays sous le nom Stocrin(R). L'emtricitabine et le ténofovir disoproxil fumarate sont commercialisés par Gilead Sciences sous les noms Emtriva(R) et Viread(R), respectivement. Ces composés sont fréquemment prescrits ensemble sous forme de comprimé unique à dose fixe pris une fois par jour, commercialisé sous le nom Truvada(R), dans le cadre d'une bithérapie.

ATRIPLA a été approuvé le 12 juillet 2006 par l'agence américaine du médicament (Food et Drug Administration). Aux États-Unis, le médicament est commercialisé par Bristol-Myers Squibb et Gilead Sciences par le biais d'une joint venture. La FDA a aussi accordé une autorisation pour une autre forme commerciale d'ATRIPLA destinée aux pays en voie de développement où ATRIPLA sera vendu sous forme de comprimé blanc pour le distinguer de la version couleur saumon actuellement disponible aux États-Unis. Gilead et Merck ont conclu un accord distinct en août 2006 pour la distribution du médicament dans les pays en voie de développement.

« Bristol-Myers Squibb a pour mission de fournir des traitements anti-VIH efficaces aux patients du monde entier et se réjouit de collaborer avec Gilead et Merck pour réaliser cet objectif à l'aide d'ATRIPLA, » a commenté Lamberto Andreotti, président de Worldwide Pharmaceuticals chez Bristol-Myers Squibb. « Avec la demande d'autorisation d'ATRIPLA en Europe, nous nous rapprochons du jour où nous pourrons offrir une autre option efficace de traitement aux adultes qui vivent avec le VIH et le SIDA en Europe. »

« En tant que premier et unique traitement sous forme d'un seul comprimé à prise journalière, ATRIPLA pourra contribuer à simplifier le traitement pour de nombreux adultes atteints du VIH. La société Gilead est heureuse d'avoir conclu ce partenariat avec Bristol-Myers Squibb et Merck, et nous nous réjouissons à l'idée de travailler avec nos collègues des deux sociétés pour mettre ce produit à la disposition des gens atteints du VIH en Europe, et cela dans les plus brefs délais, » a déclaré Kevin Young, vice-président exécutif des opérations commerciales chez Gilead Sciences.

« ATRIPLA a le potentiel de constituer un nouvel outil important pour les patients et les médecins d'Europe en matière de thérapie anti-VIH chez l'adulte, » a déclaré Stefan J. Oschmann, président, Europe, Moyen-Orient, Afrique, Canada, de Merck & Co., Inc. « Cette nouvelle posologie à comprimé unique exemplifie notre engagement qui est d'accorder la priorité aux patients. Nous nous réjouissons à l'idée de collaborer avec BMS, Gilead et avec les autorités sanitaires nationales pour fournir ATRIPLA à ceux qui en ont besoin dans les plus brefs délais. »

Informations importantes sur l'innocuité d'ATRIPLA, de Truvada, de Viread et d'Emtriva

Des cas d'acidose lactique et d'hépatomégalie grave avec stéatose, y compris des cas mortels, ont été signalés avec l'utilisation d'analogues nucléosides seuls ou en association avec d'autres antirétroviraux. ATRIPLA, Truvada, Viread et Emtriva sont contre-indiqués pour le traitement du virus de l'hépatite B chronique (VHB). L'innocuité et l'efficacité de ces médicaments n'ont pas été établies chez les patients infectés à la fois par le VHB et le VIH. Des exacerbations aiguës graves de l'hépatite B ont été signalées chez des patients ayant arrêté un traitement par Emtriva ou Viread (composants d'ATRIPLA et de Truvada). La fonction hépatique doit être étroitement surveillée avec un suivi clinique et des analyses pendant au moins plusieurs mois, chez les patients qui arrêtent ATRIPLA, Truvada, Emtriva ou Viread et qui sont infectés à la fois par le VIH et par le VHB. Le cas échéant, il pourra s'avérer nécessaire de commencer un traitement de l'hépatite B.

Les traitements antirétroviraux ne guérissent ni l'infection au VIH ni le SIDA et il n'a pas été prouvé qu'ils réduisaient le risque de transmission du VIH à autrui par contact sexuel ou contamination sanguine.

Autres informations importantes sur ATRIPLA aux États-Unis

Aux États-Unis, ATRIPLA est indiqué comme thérapie unique complète, ou en association avec d'autres agents antirétroviraux en tant que traitement anti-VIH-1 chez l'adulte.

L'utilisation d'ATRIPLA est contre-indiquée avec l'astémizole, le cisapride, le midazolam, le triazolam, les dérivés de l'ergot ou le voriconazole. L'utilisation concomitante d'ATRIPLA et du millepertuis officinal (Hypericum perforatum) ou de produits contenant du millepertuis officinal est déconseillée. Étant donné qu'ATRIPLA contient de l'éfavirenz, de l'emtricitabine et du ténofovir disoproxil fumarate, il ne doit pas être administré en association avec SUSTIVA, EMTRIVA, VIREAD ou TRUVADA. En raison des similarités existant entre l'emtricitabine et la lamivudine, ATRIPLA ne doit pas être administré en association avec des médicaments contenant de la lamivudine, notamment Combivir(R), Epivir(R), Epivir-HBV(R), Epzicom(TM), ou Trizivir(R).

Des épisodes psychiatriques indésirables graves, parmi lesquels une dépression profonde (2,4 %), une idéation suicidaire (0,7 %), des tentatives de suicide manquées (0,5 %), un comportement agressif (0,4 %), des réactions paranoïaques (0,4 %) et des réactions obsessionnelles (0,2 %), ont été signalés chez des patients sous éfavirenz. Outre éfavirenz, certains des facteurs identifiés dans une étude clinique comme étant associés à une augmentation des symptômes psychiatriques comprenaient l'utilisation de drogues injectables, les antécédents psychiatriques et la prise de médicaments psychiatriques. Des cas isolés de suicide, d'hallucinations et de comportement pseudo-psychotique ont été signalés, mais il n'a pas été possible de déterminer si éfavirenz en était la cause. Les patients ayant connu des épisodes psychiatriques indésirables graves devront subir une évaluation immédiate pour déterminer si les risques de poursuite du traitement l'emportent sur ses avantages. Cinquante-trois pour cent des patients ont signalé des symptômes liés au système nerveux central (SNC), notamment des vertiges (28,1 %), de l'insomnie (16,3 %), des problèmes de concentration (8,3 %), de la somnolence (7,0 %), des rêves inhabituels (6,2 %) et des hallucinations (1,2 %) en prenant éfavirenz, contre 25 % des patients recevant des thérapies témoins. Ces symptômes se manifestent habituellement lors des deux premiers jours de traitement et disparaissent généralement après les deux à quatre premières semaines de traitement ; pour 2,0 % des patients il s'agissait de symptômes graves, et 2,1 % des patients ont arrêté le traitement. Au bout de quatre semaines de traitement, la prévalence des symptômes liés au SNC d'une sévérité au moins modérée était de 5 % à 9 % chez les patients sous thérapies contenant de l'éfavirenz. Les symptômes liés au système nerveux ne sont pas prédictifs des symptômes psychiatriques, qui sont moins fréquents.

ATRIPLA ne doit pas être administré aux patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 50 ml/min. Des cas d'insuffisance rénale, y compris des cas d'insuffisance rénale aiguë et de syndrome de Fanconi (lésion du tube rénal proximal avec hypophosphatémie sévère), ont été signalés en association avec le ténofovir disoproxil fumarate. L'insuffisance rénale s'est manifestée le plus souvent chez des patients présentant une maladie rénale ou systémique sous-jacente ou chez des patients prenant simultanément des agents néphrotoxiques. Certains cas ont été signalés chez des patients sans facteurs de risque apparents. L'administration d'ATRIPLA doit être évitée avec l'utilisation simultanée ou récente d'un agent néphrotoxique.

ATRIPLA peut nuire au f?tus lorsqu'il est administré au cours du premier trimestre de grossesse. La grossesse ou l'allaitement ne sont pas compatibles avec la prise d'ATRIPLA. Une méthode contraceptive de barrière doit toujours être associée à d'autres méthodes de contraception (par ex. les contraceptifs oraux ou hormonaux). Si la patiente tombe enceinte au cours du traitement avec ATRIPLA, elle doit être informée du danger potentiel que cela représente pour le f?tus.

Un érythème léger à modéré est un effet indésirable fréquent de l'éfavirenz. Lors d'essais cliniques contrôlés, 26 % des patients traités par éfavirenz présentaient une éruption cutanée nouvellement installée, contre 17 % des patients traités dans les groupes témoins. Une décoloration cutanée, associée à l'emtricitabine, peut également se manifester. ATRIPLA doit être arrêté chez les patients développant des érythèmes sévères associés à des cloques, une desquamation, une atteinte de la muqueuse ou de la fièvre. Les enzymes hépatiques doivent être contrôlées chez les patients atteints ou soupçonnés d'être atteints de l'hépatite B ou C et lorsque ATRIPLA est administré avec du ritonavir ou d'autres médicaments associés à la toxicité hépatique. Des diminutions de la densité minérale osseuse ont été constatées avec le ténofovir disoproxil fumarate. ATRIPLA doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents de crises convulsives. Des convulsions ont été observées chez des patients qui prennent de l'éfavirenz, généralement en présence d'antécédents médicaux connus de crises convulsives. La redistribution/accumulation de tissu adipeux corporel a été observée chez des patients sous thérapie antirétrovirale. Le syndrome de reconstitution immune a été signalé chez des patients suivant une multi-thérapie antirétrovirale, y compris avec des composants d'ATRIPLA.

L'administration d'ATRIPLA en association avec de l'atazanavir est déconseillée en raison d'inquiétudes concernant les concentrations réduites d'atazanavir. Il a été montré que l'atazanavir et le lopinavir/ritonavir augmentaient les concentrations de ténofovir. Les patients sous atazanavir ou lopinavir/ritonavir plus ATRIPLA doivent être suivis en raison des effets indésirables associés au ténofovir. ATRIPLA doit être arrêté chez les patients présentant des effets indésirables associés au ténofovir. L'administration d'ATRIPLA en association avec de la didanosine exige une certaine prudence. Les patients recevant cette association de médicaments doivent être étroitement surveillés en raison des effets indésirables associés à la didanosine. Consulter les informations complètes concernant les indications et la posologie pour obtenir la liste complète des interactions médicamenteuses.

Dans l'étude 934, les effets indésirables de calibre deux à quatre les plus fréquents à 48 semaines chez les patients recevant éfavirenz, emtricitabine et ténofovir disoproxil fumarate étaient les suivants : vertiges (8 %), nausées (8 %), diarrhée (7 %), fatigue (7 %), maux de tête (5 %), érythème (5 %), sinusite (4 %), dépression (4 %), insomnie (4 %), et rêves inhabituels (4 %).

La posologie d'ATRIPLA est d'un comprimé par jour (contenant 600 mg d'éfavirenz, 200 mg d'emtricitabine et 300 mg de ténofovir disoproxil fumarate) pris par voie orale et à jeun. La prise au coucher peut améliorer la tolérance des symptômes liés au système nerveux. ATRIPLA est déconseillé aux patients de moins de 18 ans.

Informations importantes sur éfavirenz

Éfavirenz en association avec d'autres médicaments antirétroviraux est indiqué comme thérapie anti-VIH-1. Cette indication est basée sur deux essais cliniques d'une durée d'au moins un an qui a démontré la suppression prolongée de ARN VIH.

L'administration en association à l'astémizole, au cisapride, au midazolam, au triazolam, aux médicaments à base d'ergot, ou de voriconazole est contre-indiquée. L'utilisation concomitante d'éfavirenz et du millepertuis officinal (Hypericum perforatum) ou de produits contenant du millepertuis officinal est déconseillée. Cette liste de médicaments n'est pas exhaustive

Des expériences psychiatriques graves, notamment une dépression profonde (2,4 %), une idéation suicidaire (0,7 %), des tentatives de suicide manquées (0,5 %), un comportement agressif (0,4 %), des réactions paranoïaques (0,4 %) et des réactions obsessionnelles (0,2 %) ont été signalés chez les patients traités par éfavirenz. Outre éfavirenz, les facteurs identifiés dans une étude clinique comme étant associés à une augmentation des symptômes psychiatriques comprenaient un antécédent d'utilisation de drogues injectables, un antécédent psychiatrique et l'utilisation de médicaments psychiatriques. Quelques cas isolés de suicide, d'hallucinations et de comportement pseudo-psychotique ont été signalés, mais il na pas été possible de déterminer si éfavirenz en était la cause. Les patients ayant connu des épisodes psychiatriques indésirables graves devront subir une évaluation immédiate pour déterminer si les risques de poursuite du traitement l'emportent sur ses avantages. Cinquante-trois pour cent des patients ont signalé des symptômes liés au système nerveux central, notamment des vertiges (28,1 %), de l'insomnie (16,3 %), des problèmes de concentration (8,3 %), de la somnolence (7,0 %), des rêves inhabituels (6,2 %) et des hallucinations (1,2 %) en prenant éfavirenz, contre 25 % des patients recevant des thérapies témoins. Ces symptômes se manifestent habituellement le premier ou deuxième jour du traitement et disparaissent généralement après les 2 à 4 premières semaines de traitement. Au bout de quatre semaines de traitement, la prévalence des symptômes liés au système nerveux central d'une sévérité au moins modérée était de 5 % à 9 % chez les patients sous thérapies à base d'éfavirenz. Les symptômes liés au système nerveux ne sont pas prédictifs des symptômes psychiatriques, qui sont moins fréquents.

Éfavirenz peut nuire au f?tus lorsqu'il est administré au cours du premier trimestre de grossesse. La grossesse ou l'allaitement ne sont pas compatibles avec la prise d'éfavirenz. Une méthode contraceptive de barrière doit toujours être associée à d'autres méthodes de contraception (par ex. les contraceptifs oraux ou hormonaux). Si la patiente tombe enceinte alors qu'elle est sous éfavirenz, elle doit être informée du danger potentiel que cela représente pour le f?tus.

Un érythème léger à modéré est un effet indésirable fréquent de l'éfavirenz. Lors d'essais cliniques contrôlés, 26 % des patients traités par éfavirenz présentaient une éruption cutanée nouvellement installée, contre 17 % des patients traités dans les groupes de contrôle. Éfavirenz doit être arrêté chez les patients développant des érythèmes sévères associés à des cloques, une desquamation, une atteinte de la muqueuse ou de la fièvre. Les érythèmes sont plus fréquents et souvent plus sévères chez les patients pédiatriques.

Les enzymes hépatiques doivent être contrôlées chez les patients atteints ou soupçonnés d'être atteints de l'hépatite B ou C, chez les patients traités avec d'autres médicaments associés à la toxicité hépatique, et lorsque l'éfavirenz est administré avec du ritonavir. Éfavirenz doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant des antécédents de crises convulsives. Des convulsions ont été observées chez les patients qui prennent de l'éfavirenz, généralement en présence d'antécédents médicaux connus de crises convulsives. La redistribution et/ou l'accumulation de tissu adipeux corporel a été observée chez les patients sous thérapie antirétrovirale. Une relation de cause à effet n'a pas été établie. Le syndrome de reconstitution immune a été signalé chez des patients suivant une multi-thérapie antirétrovirale, y compris éfavirenz.

Il est conseillé de prendre éfavirenz à jeun, de préférence au coucher. L'accroissement des concentrations qui suit la prise d'éfavirenz avec la nourriture peut entraîner un taux plus fréquent des effets indésirables. La prise au coucher peut améliorer la tolérance des symptômes liés au système nerveux.

Autres informations importantes sur Truvada

Le Truvada est un médicament pour multi-thérapie à dose fixe contenant 200 mg de Emtriva(R) (emtricitabine) et 300 mg de Viread(R) (ténofovir disoproxil fumarate) sous forme d'un comprimé unique à prise journalière. Aux États-Unis, et dans l'union européenne Truvada est indiqué en multi-thérapie avec d'autres agents antirétroviraux (tels que les inhibiteurs non nucléosiques de la transcriptase inverse ou les inhibiteurs de protéase) pour le traitement anti- VIH-1 chez l'adulte. Le Truvada ne doit pas être administré en association avec Emtriva, Viread ou des produits pharmaceutiques contenant de la lamivudine. L'utilisation de Truvada comme composant d'une thérapie nucléoside triple est déconseillée. Chez les patients qui ont l'expérience du traitement, l'utilisation de Truvada doit être guidée par des essais de laboratoire et par les antécédents du traitement.

L'étude clinique 934 approuve l'utilisation de comprimés Truvada pour le traitement anti-VIH-1. Des données supplémentaires confirmant l'utilisation de Truvada sont dérivées de l'étude 903, dans laquelle Viread et la lamivudine ont été utilisés en multi-thérapie chez des adultes naïfs de tout traitement, et de l'étude clinique 303, dans laquelle Emtriva et la lamivudine ont démontré des schémas d'efficacité, d'innocuité et de résistance comparables dans des thérapies multi-médicamenteuses.

Aucune étude d'interaction médicamenteuse n'a été effectuée avec Truvada. Des interactions médicamenteuses ont été observées quand la didanosine, l'atazanavir, ou le lopinavir/ritonavir sont administrés conjointement au Viread, un composant de Truvada, et il peut s'avérer nécessaire de modifier la posologie. Il n'existe aucunes données permettant de conseiller une modification de la posologie de la didanosine chez les patients qui pèsent moins de 60 kg. Dans l'Union européenne, l'administration de ténofovir disoproxil fumarate en association à la didanosine est déconseillée, sauf si elle est jugée strictement nécessaire. Les patients qui prennent de l'atazanavir ou du lopinavir/ritonavir en plus du Truvada doivent être surveillés car des effets indésirables liés au Truvada pourraient en nécessiter l'abandon. En cas d'administration conjointe avec le Truvada, il est conseillé que l'atazanavir 300 mg soit donné avec le ritonavir 100 mg. L'atazanavir sans ritonavir ne doit pas être administré conjointement avec le Truvada.

Dans des études cliniques, quatre cent quarante-sept patients infectés par le VIH-1 ont reçu une multi-thérapie par Emtriva et Viread, soit accompagnée d'un inhibiteur non nucléosique de la transcriptase inverse (Étude 934) ou d'un inhibiteur de la protéase, pendant 48 semaines. Les effets indésirables observés dans l'étude 934 ont été généralement cohérents avec ceux qui ont été observés dans d'autres études menées sur des patients naïfs de tout traitement ou ayant subi un traitement et recevant Viread et/ou Emtriva. Les effets indésirables observés chez plus de 5 % des patients du groupe Viread/Emtriva de l'étude 934 comprennent diarrhées, nausées, fatigue, maux de tête, vertiges et érythèmes.

Des cas d'insuffisance rénale, y compris des cas d'insuffisance rénale aiguë et de syndrome de Fanconi (lésion du tube rénal proximal avec hypophosphatémie sévère) ont été signalés chez les patients prenant du Viread, un composant du Truvada (emtricitabine et ténofovir disoproxil fumarate). L'insuffisance rénale s'est manifestée le plus souvent chez des patients présentant une maladie rénale ou systémique sous-jacente ou chez des patients prenant simultanément des agents néphrotoxiques, bien que certains cas aient été observés chez des patients sans facteurs de risque apparents. Des diminutions de densité minérale osseuse ont été notées au niveau des vertèbres lombaires et de la hanche suite à l'utilisation de Viread. Les effets des modifications de la densité minérale osseuse et des marqueurs biochimiques associés au Viread, sur la santé des os à long terme et le risque de fracture dans l'avenir ne sont pas connus. La redistribution et/ou l'accumulation de tissu adipeux corporel a été observée chez des patients sous multi-thérapie antirétrovirale. La cause et les effets sur la santé à long terme de ces conditions ne sont pas connus. Le syndrome de reconstitution immune a été signalé chez des patients suivant une multi-thérapie antirétrovirale comprenant Truvada, Viread et Emtriva.

Une décoloration cutanée, manifestée par une hyperpigmentation des paumes et/ou de la plante des pieds, a été signalée avec l'utilisation de Emtriva, un composant du Truvada. La décoloration cutanée était en général légère et asymptomatique. Son mécanisme et sa signification clinique ne sont pas connus.

La molécule mère du Viread a été découverte grâce aux recherches du Dr. Antonin Holy, Institut de Chimie et Biochimie Organique, Académie des Sciences de la République Tchèque (IOCB) à Prague, en collaboration avec le Dr. Erik DeClercq, Institut Réga pour la Recherche Médicale, Université Catholique de Louvain, Belgique.

À propos de Bristol-Myers Squibb

Bristol-Myers Squibb est une société mondiale de produits pharmaceutiques et de produits de soins de santé connexes. Veuillez consulter le site Web de Bristol-Myers Squibb à l'adresse www.bms.com.

À propos de Gilead Sciences

Gilead Sciences est une société biopharmaceutique qui découvre, met au point et commercialise des produits thérapeutiques innovants dans des secteurs où les besoins en médecine restent sans réponse. La mission de la société est de faire progresser, dans le monde entier, les soins chez les patients atteints d'affections mettant leur vie en danger. La société Gilead, dont le siège est installé à Foster City, en Californie, est présente en Amérique du Nord, en Europe et en Australie. Veuillez consulter le site Web de Gilead à l'adresse www.gilead.com.

À propos de Merck

Merck & Co., Inc., qui opère sous le nom de Merck, Sharp & Dohme (MSD) en dehors des États-Unis, est une société pharmaceutique internationale axée sur la recherche qui s'engage à accorder la priorité aux patients. Fondée en 1891, la société Merck découvre, développe, fabrique et commercialise des vaccins et des médicaments destinés à répondre à des besoins médicaux restant sans réponse. La société s'efforce d'augmenter l'accès aux médicaments grâce à des programmes de grande envergure qui lui permettent non seulement de faire don des médicaments Merck, mais aussi de les livrer à ceux qui en ont besoin. Merck publie des informations impartiales sur la santé en tant que service à but non lucratif. Pour en savoir plus, veuillez consulter le site www.merck.com.

Énoncés prévisionnels

Énoncés prévisionnels de Bristol-Myers Squibb

Ce communiqué de presse contient des énoncés prévisionnels au sens de la loi Private Securities Litigation Reform Act de 1995, concernant le développement de produits. Ces énoncés prévisionnels sont fondés sur des attentes actuelles et comportent certains risques et incertitudes inhérents, y compris des facteurs qui pourraient les retarder, les détourner ou les modifier, quels qu'ils soient et pourraient entraîner une différence substantielle entre les résultats réels et les attentes actuelles. Aucun énoncé prévisionnel ne peut être garanti. Parmi les autres risques, il n'est aucunement garanti que la bithérapie recevra une approbation réglementaire dans l'Union européenne ou dans d'autres pays, ou, si approuvée, qu'elle remportera du succès au niveau commercial. Il n'est pas non plus garanti que les pourparlers entre les trois sociétés concernant les accords de fabrication, commercialisation et distribution d'ATRIPLA dans l'Union européenne seront conclus ou mis en ?uvre avec succès. Les énoncés prévisionnels de ce communiqué doivent être évalués de pair avec les nombreuses incertitudes qui influencent les affaires de Bristol-Myers Squibb, notamment celles identifiées dans la discussion de mise en garde du rapport annuel de Bristol-Myers Squibb sur le formulaire 10-K pour l'année clôturée le 31 décembre 2005 et dans nos rapports trimestriels sur le formulaire 10-Q. La société Bristol-Myers Squibb ne s'engage aucunement à mettre publiquement à jour ces énoncés prévisionnels que ce soit suite à de nouvelles informations, à des événements futurs, ou autre raison.

Énoncés prévisionnels de Gilead

Ce communiqué de presse contient des énoncés prévisionnels au sens de la loi Private Securities Litigation Reform Act de 1995, qui sont assujettis à des risques, incertitudes et autres facteurs, y compris la question de savoir si ATRIPLA obtiendra l'autorisation dans l'Union européenne ou dans d'autres marchés, et le risque que les médecins et les agences réglementaires ne constatent pas les avantages d'ATRIPLA par rapport aux autres antirétroviraux et hésitent donc à le prescrire. Ces risques, incertitudes et autres facteurs sont susceptibles de faire varier sensiblement les résultats réels de ceux annoncés dans ces énoncés prévisionnels. Le lecteur est avisé de ne pas se fier outre mesure à ces énoncés prévisionnels. Ces risques, parmi d'autres, sont décrits en détail dans le rapport annuel de Gilead sur le formulaire 10-K pour l'année clôturée le 31 décembre 2005, déposé auprès de la U.S. Securities and Exchange Commission (Commission américaine de contrôle des opérations boursières). Tous les énoncés prévisionnels sont fondés sur les informations dont Gilead dispose actuellement, et Gilead ne s'engage aucunement à mettre à jour ces énoncés prévisionnels quels qu'ils soient.

Énoncés prévisionnels de Merck

Ce communiqué contient des « énoncés prévisionnels » au sens de la loi Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces énoncés sont basés sur les attentes actuelles de la direction et comportent des risques et des incertitudes qui peuvent entraîner une différence substantielle entre les résultats réels et ceux escomptés dans ces énoncés. Ces énoncés prévisionnels peuvent inclure des énoncés sur le développement des produits, le potentiel des produits ou la performance financière. Aucun énoncé prévisionnel n'est garanti, et les résultats réels pourront varier sensiblement de ceux projetés. Merck ne se considère en aucune façon obligée de mettre publiquement à jour un énoncé prévisionnel quelconque en vue de refléter de nouvelles informations, des événements futurs, ou pour tout autre raison. Les énoncés prévisionnels de ce communiqué doivent être évalués de pair avec les nombreuses incertitudes qui influencent les affaires de Merck, notamment celles identifiées dans la discussion de mise en garde de l'Article 1 du formulaire 10-K de Merck pour l'année clôturée le 31 décembre 2005, et dans ses rapports périodiques sur formulaire 10-Q et formulaire 8-K, que l'entreprise incorpore en référence.

Des notices complètes sur ATRIPLA pour les États-Unis sont disponibles à l'adresse www.atripla.com.

Des notices complètes sur SUSTIVA aux États-Unis sont disponibles à l'adresse www.bms.com.

Des notices complètes sur Truvada, Viread et Emtriva aux États-Unis sont disponibles à l'adresse www.gilead.com.

La synthèse UE des caractéristiques de produits pour Truvada, Viread, Emtriva, SUSTIVA et Stocrin est disponible à l'adresse http://www.emea.eu.int/humandocs/Humans/EPAR/a-zepar.htm.

ATRIPLA est une marque de commerce de Bristol-Myers Squibb & Gilead Sciences, LLC.

SUSTIVA est une marque déposée de Bristol-Myers Squibb Pharma Company.

Stocrin est une marque déposée de Merck & Co., Inc.

Truvada, Viread et Emtriva sont des marques déposées de Gilead Sciences, Inc.