par Ryan Vlastelica

Le Dow Jones a passé quelques instants sous la barre des 12.000 points, ce qui ne lui était plus arrivé depuis le trois février.

Signe de la nervosité qui a saisi les marchés, l'indice CBOE Volatility Index a pris jusqu'à 30% par rapport à son niveau du début de la semaine, même s'il a fini jeudi soir sur une baisse de 3,66%.

Le Dow Jones a fini en baisse de 0,31% (37,28 points) à 12.068,50 points, le S&P 500 a perdu 0,10% (1,30 point) à 1.306,10 points et le Nasdaq a gagné 0,55% (14,91 points) à 2.737,90 points.

Les statistiques publiées en matinée aux Etats-Unis n'ont pas incité à un optimisme débordant: si les inscriptions au chômage ont reculé davantage que prévu la semaine dernière, les ventes de logements neufs ont en revanche baissé plus que prévu en janvier et les commandes de biens durables hors transports ont affiché le mois dernier leur pire baisse en deux ans.

"Il est un peu tôt pour dire que nous sommes en train de sortir (de la correction). Le marché se préparait à vendre et la crise géopolitique a été une bonne excuse", juge Benny Lorenzo, de la banque d'investissement Kaufman Bros.

Seul le marché Nasdaq s'est distingué avec une légère hausse honorable, porté notamment par le bond d'environ 8,53% à 462,34 dollars de Priceline.com. L'agence de voyage en ligne a publié mercredi un bénéfice meilleur qu'attendu et a vu plusieurs brokers relever leurs objectifs de cours.

General Motors s'est replié de 4,53% à 33,02 dollars après avoir reconnu que son résultat d'exploitation du quatrième trimestre était légèrement inférieur aux attentes, malgré le retour du constructeur à un bénéfice annuel pour la première fois depuis 2004.

Boeing a quant à lui terminé en hausse de 0,75% à 70,76 dollars dans l'attente de la publication du résultat de l'appel d'offres de l'armée américaine portant sur la livraison d'avions ravitailleurs qui l'oppose à Airbus.

Nicolas Delame pour le service français