Chili, Ukraine, Russie et Maghreb … dans le viseur du développement commercial de la marque d’origine allemande.

Opel, un des grands constructeurs historiques allemands, est en posture délicate depuis des années. Son précédent propriétaire, General Motors, n’étant pas parvenu à remettre la marque à niveau, c’est le constructeur français PSA qui l’a rachetée en mars 2017.

Relancer la marque est une tache ardue mais le français a relevé le challenge. L’un des premiers objectifs est de mettre en place une implantation commerciale la plus large possible. Ce sont 20 pays qui seront prospectés dans les 5 prochaines années.

Les deux premiers pays choisis sont le Chili et l’Ukraine, des territoires où la marque est aujourd’hui très faiblement présente. La forte présence des marques concurrentes au Chili servira de test sur le potentiel d’Opel. En Ukraine la situation est comparable à celle du Chili, où 300 véhicules seulement ont été vendus l’année dernière et où le constructeur s’emploie à mettre en place un réseau de concessionnaires avec l’appui de l’équipe PSA Eurasie et celle de l’équipe de développement international d’Opel.

En parallèle PSA voit de bonnes opportunités en Tunisie et au Maroc. Si Peugeot y est présent, Michael Lohscheller (le président du directoire d’Opel) pense que certaines personnes aimeront à choisir sciemment une marque allemande, quand d’autres maghrébins choisissent une marque française, et qu’il n’y aura donc pas concurrence entre les deux marques du groupe.

Enfin Opel s’attaquera au marché russe en 2020. La marque s’en était retirée en 2015 mais elle dispose d’un parc roulant important qui devrait faciliter cette ré-implantation.

Opel est donc une marque du groupe PSA, coté à la Bourse de Paris. Au cours de clôture de vendredi 26 janvier, l’action valait 18,38 euros, en augmentation de 4,14% sur 1 an, et de 261,91% depuis 5 ans. PSA distribue aussi un dividende annuel de plus de 2,5% !


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