Le dernier mois de l'année dernière a permis un final en beauté de 2010, le premier exercice de hausse d'immatriculations de nouvelles voitures en cinq ans.

L'année 2009, marquée par un bref passage sous le régime des faillites d'aussi bien General Motors que de Chrysler, avait été caractérisée par la plus forte contraction du marché automobile depuis la Deuxième Guerre mondiale, à près de 10,5 millions de véhicules neufs.

Selon le cabinet spécialisé J.D. Power and Associates, ce marché devrait s'établir à 11,6 millions d'unités sur l'ensemble de 2010 pour ensuite se rapprocher de la barre des 13 millions en 2011.

Pour le seul mois de décembre 2010, les économistes interrogés par Reuters anticipent un marché de 12,3 millions de voitures, en rythme annualisé.

GM, qui vient de faire un retour fracassant en Bourse, a fait état d'une hausse de 7,5% de ses ventes pour le dernier mois de 2010 et a dit prévoir pour sa part un marché, toujours en rythme annualisé de 13 millions d'unités pour le mois de décembre, ce qui serait un plus haut depuis août 2009.

Ford a de son côté enregistré une progression de 6,7% de ses immatriculations de véhicules neufs aux Etats-Unis par rapport à décembre 2009. Les ventes de Chrysler ont bondi de 16% et celles de Nissan de 28%.

En revanche, Toyota, qui pâtit toujours de l'effet désastreux sur son image de marque du rappel massif de véhicules intervenu en début d'année 2010 aux Etats-Unis, a accusé une baisse de 5,5% de ses ventes en décembre.

Sur l'ensemble de 2010, Toyota rétrograde de la deuxième à la troisième place du marché américain, derrière GM et Ford.

Vers 19h30 GMT, les titres GM et Ford gagnaient respectivement 1,6% à 37,65 dollars et 0,5% à 17,34 dollars alors que le S&P 500 reculait de 0,22%.

David Bailey, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Marie Mawad