GM a annoncé des immatriculations en hausse de 46% sur un an, une progression plus marquée que prévu, tandis que celles de Toyota et celles de Nissan ont augmenté de respectivement 42% et 32%.

Ford et Chrysler, détenu à 25% par Fiat, sont à la traîne avec des ventes en hausse de respectivement 14% et 13%.

Quarante-et-un économistes interrogés par Reuters s'attendent en moyenne à un marché automobile en rythme annualisé de 12,6 millions de véhicules en février aux Etats-Unis.

Cela sera ainsi le cinquième mois de suite où ce marché se maintient au-dessus de la barre des 12 millions d'unités.

Février est un mois généralement peu porteur pour les ventes d'automobiles, mais les rabais proposés par GM et Nissan ont rencontré un tel succès que les autres constructeurs, au risque de sacrifier une partie de leurs bénéfices, seront peut-être contraints de rentrer dans la danse.

Malgré les bonnes performances commerciales affichées par GM et Ford, les titres des deux principaux constructeurs automobiles américaines reculaient vers 18h20 GMT de respectivement 2,21% à 32,89 dollars et 1,93% à 14,76 dollars, sous le coup de la nouvelle envolée des cours du brut provoquée par la persistance de tensions politiques dans le monde arabe.

Si cette la cherté des cours du pétrole devait persister, analystes et dirigeants du secteur automobile redoutent que la dynamique de croissance de l'industrie, qui retrouve des couleurs après avoir subi en 2009 l'une des pires crises de son histoire, soit brisée ou, du moins, freinée.

Deepa Seetharaman et Kevin Krolicki, Benoit Van Overstraeten pour le service français