Selon cet accord, qui reste à définir, GM déplacerait une partie de la production de Chevrolet de Corée du Sud vers les sites d'Opel en Europe, ont précisé des sources proches du syndicat IG Metall.

En échange, GM aurait la voie libre pour mettre en oeuvre les mesures de réduction des coûts nécessaires à la préservation d'Opel, filiale européenne du constructeur automobile américain.

GM veut définir une stratégie claire pour Opel d'ici la fin du mois de mars, a dit une source au fait des réflexions de Dan Akerson, directeur général du groupe américain.

Dans le cadre de son plan de restructuration présenté en février 2010, Opel avait annoncé un objectif de retour au bénéfice d'ici à 2012, après une réduction de 20% de ses capacités de production à travers l'Europe.

Le mois dernier, le président du directoire Karl-Friedrich Stracke a déclaré qu'il visait des bénéfices annuels d'un milliard d'euros à partir de 2016, avec une marge de 5% sur la base d'une part de marché en Europe de 8,5%.

Mais, peu avant l'annonce de ces objectifs, le vice-président de General Motors Steve Girsky a jugé que sa stratégie pour redresser la barre chez Opel avait échoué.

General Motors s'est refusé à tout commentaire au sujet de la nature de ses discussions avec IG Metall.

Selon les sources déjà citées, l'idée d'IG Metall est de maximiser l'utilisation des capacités des usines d'Opel, de convaincre GM d'exporter davantage de voitures Opel hors les frontières européennes et ainsi éviter des suppressions de postes.

Toujours selon ces sources, les deux parties sont tombées d'accord sur une majorité des sujets.

Le titre General Motors a clôturé en hausse de 5,29% à 24,47 dollars.

Christiaan Hetzner, Ben Klayman, Benoit Van Overstraeten pour le service français