Alors que Paris est passée 10ème ville la plus chère du monde sur le marché de l'immobilier de bureaux, selon l'étude de Cushman & Wakefield, le secteur est toujours porteur pour les sociétés foncières. Gecina a confirmé ce constat ce matin en publiant ses résultats annuels 2012 au-dessus de ses prévisions. Le titre grimpe de 0,59% à 85,91 euros à la Bourse de Paris.

La première entreprise foncière française en immobilier de bureaux et résidentiel a réalisé en 2012 un résultat récurrent net de 308,6 millions d'euros, en progression de 0,2%. Le bénéfice par action a progressé de 0,7% à 5,08 euros, tandis que le groupe anticipait un recul de 2%. Le consensus Thomson Reuters visait quant à lui un recul de 1,3%.

Les revenus locatifs bruts ont reculé de 5,7% à 596,1 millions d'euros sur douze mois à périmètre courant, mais ont crû de 1,8% à périmètre homogène.

Gecina a poursuivi sa politique d'assainissement de son bilan réduisant sa dette nette à 4,43 milliards d'euros à fin décembre, soit un ratio d'endettement de 39,7%, contre 42,6% à fin 2011. Et pour cause, Gecina a achevé sa restructuration financière en 2012, ce qui lui a valu un relèvement de ses notes de crédit en octobre dernier par l'agence Standard & Poor's. Par ailleurs, le groupe a dépassé son objectif de cessions de 1,2 milliard, réalisant pour 1,3 milliard de cession sur l'année.

« Le socle financier solide de Gecina lui permettra de se positionner dès 2013, à la fois sur des acquisitions de bureaux » ... « ou de reconversions d'actifs déjà en portefeuille », a expliqué le groupe.

Gecina, qui a essuyé la faillite de ses deux principaux actionnaires en octobre dernier, va proposer un dividende de 4,4 euros par action.

Pour l'année en cours, Gecina dit attendre un résultat récurrent net stable.