La foncière proposera la distribution d'un dividende de 4,4 euros par action au titre de l'exercice passé.

Gecina, dont l'avenir est au centre des attentions et des interrogations depuis le dépôt de bilan mi-octobre en Espagne de deux de ses actionnaires principaux, a réalisé 1,3 milliard d'euros de cessions d'actifs en 2012, contre un objectif de 1,2 milliard d'euros.

A fin 2012, le résultat récurrent net par action ressort en progression de 0,7% à 5,08 euros, soutenu par une diminution de 15% des frais de structure et de 8,6% des frais financiers nets.

Le groupe avait dit attendre fin juillet une baisse de 2% de son résultat récurrent net par action sur l'ensemble de l'année et le consensus Thomson Reuters I/B/E/S visait un recul de 1,3% du bénéfice par action.

Ayant achevé sa restructuration financière l'an dernier, Gecina affiche une dette nette de 4,43 milliards d'euros à fin décembre, soit un ratio d'endettement de 39,7%, contre 42,6% à fin 2011.

S&P et Moody's ont relevé en fin d'année dernière leur note sur la dette de la foncière sur fond de redressement opérationnel, de politique financière plus prudente et d'amélioration de la liquidité du groupe.

Gecina dispose désormais d'un socle de passif lui permettant d'envisager une reprise de sa politique d'investissement.

"Le socle financier solide de Gecina lui permettra de se positionner dès 2013, à la fois sur des acquisitions de bureaux offrant un potentiel de création de valeur à moyen ou long terme, et sur des opérations de restructurations, de redéveloppements ou de reconversions d'actifs déjà en portefeuille", explique la foncière dan son communiqué.

"De plus, l'accent sera mis sur l'optimisation du rendement du portefeuille ainsi que sur la politique d'investissement et de rotation d'actifs de Gecina grâce à une mission transversale d'asset management", ajoute Gecina.

Depuis le début de l'année, la capitalisation boursière de Gecina est pratiquement inchangée, à près de 5,4 milliards d'euros.

L'action se négocie avec une décote de 15% sur la valeur des actifs du groupe, son actif net réévalué dilué triple net au format "EPRA" ayant diminué de 1,1% à 100,5 euros par titre à fin 2012.

Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Gilles Guillaume