"Nous verrons lundi, nous l'avons fait par le passé et nous continuerons à faire ce que nous avons fait", a déclaré John Elkann, président de Fiat en marge d'une conférence.

Fiat, qui a mis la main sur Chrysler en 2009 lorsque le plus petit des "Big Three" de Detroit était au bord de la faillite, dispose d'un droit de racheter une part de 16,6% supplémentaire de Chrysler auprès de Veba via des tranches de 3,3%.

Mais Fiat et Veba, qui détient les 41,5% restants de Chrysler, ne sont pas d'accord sur la valeur de ces participations. Le calcul retenu pour l'établir remonte à 2009, mais depuis, Chrysler a renoué avec le succès commercial et les bénéfices.

Le groupe italien est d'avis que les 41,5% de Chrysler qu'il ne détient pas valent quelque deux milliards de dollars. Veba estime la valeur de son actif à deux fois le montant avancé par Fiat. La plupart des analystes financiers pense que la valeur de marché potentielle de Chrysler est de quelque 10 milliards de dollars.

Fiat et Veba ont porté leur différend devant un tribunal de l'Etat du Delaware, qui devrait rendre son verdict fin juillet.

La fermeture de ce dossier sera une étape importante dans le processus menant au rachat du solde de Chrysler. Fiat veut finaliser cette transaction, ainsi que la cotation sur le NYSE de l'entité née du rapprochement entre ses activités et celles de Chrysler d'ici 2014.

Stefano Rebaudo et Stephen Jewkes, Benoit Van Overstraeten pour le service français