Engie gagne 1,2% à 13,2 euros tandis qu'EDF progresse de 2,5% à 10,6 euros. L’Union européenne intègre le nucléaire parmi les énergies vertes. Le 31 décembre, Bruxelles a levé enfin le voile sur son projet de label " vert ", écrit ce matin Les Echos. La Commission européenne a adressé aux Etats membres de l'Union un document fixant les critères permettant de classer comme " durables " les investissements dans les centrales nucléaires ou à gaz pour la production d'électricité. Un compromis qui va dans le sens des intérêts français, assure le quotidien.

"Concernant le nucléaire, les nouveaux projets de centrales devront ainsi avoir obtenu un permis de construire avant 2045 (avec une clause de rendez-vous pour la suite)", indique le journal.

"Les travaux permettant de prolonger la durée de vie des réacteurs existants (le " grand carénage " d'EDF, par exemple) devront avoir été autorisés avant 2040", poursuivent Les Echos.

Des garanties en matière de traitement des déchets et de démantèlement des installations sont également exigées. Ce document n'est toutefois que provisoire et devrait faire l'objet d'ajustement jusqu'à mi-janvier.

Du côté du gaz, qualifié d'énergie de transition, des normes d'émissions de CO2 strictes vont être mises en place.

Du côté d'EDF, si l'on préfère " rester prudent en attendant le texte définitif ", on estime que " c'est la reconnaissance de ce que la communauté scientifique européenne expliquait déjà " quant à la dangerosité pour la santé ou l'environnement du nucléaire. A savoir qu'il ne serait pas plus dangereux que d'autres technologies déjà incluses dans la taxonomie, explique le quotidien.

"Si ce texte venait à être adopté en l'état, il permettrait de constituer un fort soutien pour la filière nucléaire, en réduisant notamment le coût de financement, ce qui permettra de réduire le coût du capital et d'améliorer la compétitivité du prix de l'électricité nucléaire", estime Invest Securities.

Valeurs citées dans l'article : ENGIE, Electricité de France