Des sources ont précédemment déclaré que M. Giorgetti envisageait de diviser en deux le département du Trésor de l'influent ministère, créant ainsi une unité chargée de la gestion des entreprises contrôlées par l'État, telles que les majors de l'énergie Enel et Eni.

"Nous sommes prêts", a déclaré M. Giorgetti à Reuters au Parlement.

Le cabinet devrait se réunir jeudi à 15 heures GMT, ont déclaré des responsables gouvernementaux.

Le projet de M. Giorgetti s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par l'administration de droite du Premier ministre Giorgia Meloni pour marquer de son empreinte la bureaucratie de l'Etat.

Le mois dernier, Giorgetti et Meloni ont évincé le puissant directeur général du Trésor, Alessandro Rivera, et l'ont remplacé par l'économiste chevronné Riccardo Barbieri.

Dans le cadre de la nouvelle initiative, l'un des deux départements serait consacré à la gestion de la dette publique, aux politiques macroéconomiques et aux relations européennes et internationales - que M. Barbieri dirigerait.

L'autre département s'occuperait des entreprises contrôlées par l'État, des actifs publics et de la réglementation financière et devrait avoir son propre directeur général. Le président de la compagnie aérienne publique ITA Airways, Antonino Turicchi, un ancien fonctionnaire du Trésor considéré comme proche de la droite italienne, est pressenti pour le diriger.

M. Giorgetti doit également décider, d'ici la fin du mois de février, de confirmer ou de révoquer certains fonctionnaires du Trésor chargés de gérer, entre autres, les relations européennes, la réglementation financière et l'intervention de l'État dans l'économie, telle que les garanties publiques sur les prêts bancaires.

En outre, le ministre de l'économie tente de resserrer son emprise sur les nominations et des sources affirment qu'une directive pourrait bientôt être adoptée pour garantir que son bureau s'occupe de toutes les principales étapes d'une série imminente de nominations dans les principales entreprises contrôlées par l'État.

Un certain nombre de postes de haut niveau seront à pourvoir dans les semaines à venir, notamment la banque renflouée MPS, le réseau électrique Terna, le groupe de défense Leonardo ainsi que les conseils d'administration d'Enel et d'Eni.

Reuters a rapporté en janvier que le gouvernement envisageait de remplacer le PDG d'Enel, Francesco Starace, tandis que le PDG d'Eni, Claudio Descalzi, semblait en passe d'obtenir un quatrième mandat, un record.