(nouveau : objectifs de cours complétés et autres détails)

FRANCFORT (dpa-AFX) - Les recommandations de la banque d'investissement Jefferies sur les moyennes et petites valeurs allemandes du bore ont fait bouger leurs cours mardi. Les actions de Compugroup, deuxième plus grande perte du SDax, ont perdu 2,6 pour cent après que l'analyste Alexander Thiel a supprimé sa recommandation d'achat. En revanche, les titres d'Encavis se sont appréciés de 2,6 pour cent, poussés par une recommandation d'achat de Martin Comtesse.

Après une hausse de 17 pour cent du cours de l'action Compugroup depuis le début de l'année, Thiel s'attend à un affaiblissement de la croissance au deuxième semestre. Le développeur de logiciels pour le secteur de la santé devrait manquer l'objectif de marge fixé il y a quelque temps pour cette année, écrit-il. Il n'a pas non plus confiance dans les perspectives de marge à moyen terme. Il a abaissé l'objectif de cours de 10 euros à 45 euros.

Martin Comtesse s'est montré plus optimiste pour Encavis, notamment en raison des fortes baisses de cours. Depuis son record d'août 2022, l'action de l'exploitant de parcs solaires et éoliens a perdu près de la moitié de sa valeur. Entre-temps, le marché a largement pris en compte le retour à un niveau de prix de l'électricité plus normal et devrait se concentrer sur les opportunités fondamentales offertes par l'entreprise en tant que l'un des plus grands producteurs indépendants d'énergies renouvelables en Europe. Comtesse a certes abaissé son objectif de cours d'un euro à 19 euros, mais elle a conseillé d'acheter les actions.

Les actions de Cancom n'ont pas été impressionnées par l'annulation de la recommandation d'achat. Avec un peu plus de 25 euros, elles ont légèrement progressé. Martin Comtesse a justifié l'abaissement de la note à "conserver" par la consolidation de KBC, racheté par Cancom, et les objectifs annuels récemment supprimés. A moyen terme, il n'y a guère d'impulsions pour une hausse du cours de l'action. La société informatique dispose de liquidités importantes, mais le management ne peut pas les utiliser de manière appropriée pour des fusions et des acquisitions dans l'intérêt des actionnaires.

Ces recommandations proviennent d'une étude dans laquelle les analystes de Jefferies ont passé en revue leurs favoris parmi les petites et moyennes entreprises européennes. Les valorisations de ces actions sont proches de leur plus bas niveau historique, mais des signes d'amélioration sont apparus au début du troisième trimestre./bek/tih/jha/