ZURICH, 10 janvier (Reuters) - Christoph Blocher, figure populiste de la scène politique suisse, annonce dans une interview publiée dimanche qu'il renoncera en avril à son dernier poste politique - vice-président de l'UDC (Union démocratique du centre).

"Je ne serai plus vice-président de l'UDC à partir d'avril", déclare le milliardaire, âgé de 75 ans, au journal dominical SonntagsBlick.

Son départ, et l'annonce que le chef de l'UDC Toni Brunner ne se représentera pas, ouvrent un nouveau chapitre de la vie de cette formation qui s'est imposée comme une force de premier plan, notamment lors des élections législatives fédérales de l'an dernier, à l'issue desquelles elle a obtenu un deuxième poste au conseil fédéral (gouvernement helvétique), qui compte sept membres.

Exclu du Conseil fédéral par le parlement en 2007, Christoph Blocher a démissionné du Conseil national (chambre basse) en 2014 afin d'avoir davantage de temps pour défendre ses choix au moyen d'initiatives populaires (référendums).

Fils de pasteur, Blocher est né en 1940 dans un village des bords du Rhin. Après des études d'agriculture et de droit, il a racheté l'entreprise EMS Chemie, fabricant de matières plastiques spéciales. (Michael Shields; Eric Faye pour le service français)