(Actualisé avec annulation des vols d'El Al §2)

JERUSALEM, 21 avril (Reuters) - Le gouvernement israélien a approuvé dimanche un accord "ciel ouvert" pour développer le tourisme avec l'Europe, malgré une grève du personnel de la compagnie El Al et de deux autres transporteurs qui craignent pour leur emploi avec l'augmentation de la concurrence.

El Al, principale compagnie aérienne israélienne, a réagi à l'annonce du gouvernement et à la grève en annonçant qu'elle ne faisait plus décoller aucun de ses avions de l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv, jusqu'à nouvel ordre.

Pour aider les compagnies El Al, Arkia et Israir à se préparer à une concurrence accrue, l'accord, qui entrera en vigueur en avril prochain, sera mis en oeuvre progressivement.

Selon la grande centrale syndicale Histadrut, 17.000 emplois pourraient être affectés par la libéralisation des routes aériennes avec l'Europe.

Les salariés d'El Al, Arkia et Israir ont entamé une grève reconductible à 05h00 locales (02h00 GMT), avant le vote du gouvernement, mais les compagnies avaient avancé la plupart des départs de façon à ce que les passagers en partance puissent quitter Israël.

Selon Aéroports d'Israël, 53 vols transportant 8.700 passagers étaient prévus au départ de Tel Aviv pour dimanche.

Selon l'Histadrut, la grève sera étendue à tout le personnel des aéroports à partir de mardi à 06h00, ce qui pourrait conduire à la fermeture de l'aéroport Ben Gourion de Tel Aviv.

Israël a signé un accord "ciel ouvert" avec les Etats-Unis en 2010. (Danielle Rouquié pour le service français)