C'est ce qui ressort d'un rapport publié mardi par le Washington Post et CBS.

Les organes de presse ont rapporté que les journaux obtenus par les enquêteurs du Congrès qui enquêtent sur l'attaque ne montrent aucun appel passé à ou par Trump entre 11 h 17 et 18 h 54.

Pendant cette période, les partisans de Trump ont brisé des vitres et se sont frayés un chemin à travers la police pour pénétrer à l'intérieur du Capitole américain dans le but d'empêcher les législateurs de certifier les résultats de l'élection présidentielle de 2020.

Selon le Post et CBS, les 11 pages de documents remis aux législateurs ont montré que Trump a parlé à au moins huit personnes par téléphone avant l'écart, et 11 après.

Les représentants de la commission et de Trump n'ont pas pu être joints immédiatement pour commenter le rapport.

Mais les rapports publics ont révélé que Trump était en communication avec des alliés alors que le siège violent était en cours.

Le leader républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a décrit l'année dernière avoir parlé à Trump pendant les émeutes, disant qu'il avait exhorté le président à rappeler ses partisans et à accepter sa défaite.

Et pendant ce laps de temps, Trump a publié à plusieurs reprises sur Twitter de fausses allégations de fraude électorale.

Cette révélation intervient un jour après qu'un juge fédéral américain a écrit que Trump a "plus probablement que non" commis un crime en essayant de faire pression sur son vice-président pour qu'il fasse obstruction au Congrès et annule sa défaite électorale.

Cet avis est intervenu dans le cadre d'une décision selon laquelle l'ancien avocat de Trump, John Eastman, doit remettre aux enquêteurs du Congrès les courriels échangés avec l'ancien président.