EDF : soutenu par la spéculation d'une nationalisation partielle
Le chef d'Etat doit également sortir EDF de l'ornière de la dette, qui s'élève à 37 milliards d'euros, tout en lui faisant franchir une montagne d'investissements à venir, un " mur " de 100 milliards d'euros.
Le quotidien a précisé que le président de l'APE, Martin Vial, et le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avaient confirmé que le comité stratégique du conseil d'administration d'EDF se réunirait le 28 mai pour examiner les options stratégiques.
Le plan choisit devrait ensuite être présenté aux 200 premiers cadres du groupe, le 7 juin, et aux syndicats près de 15 jours après (le 20 juin).
Selon Le Parisien, acquérir les parts d'EDF détenues par les actionnaires minoritaires coûterait à l'Etat entre 6 à 8 milliards d'euros. Dans une note publiée ce matin, Jefferies chiffre l'offre lancée par l'Etat aux minoritaires à entre 12,5 et 12,6 euros, soit avec prime de 20% par rapport au cours de vendredi dernier de 12,2 euros.
Enfin, l'article suggère que la structure nationalisée accueillerait le nucléaire et sa commercialisation sur le marché de gros, et peut-être aussi les grands barrages hydrauliques.
Toujours d'après Le Parisien, cette structure détiendrait par ailleurs, là aussi majoritairement, mais pas forcément à 100 %, une participation dans une société fille. Celle-ci porterait la commercialisation auprès des clients, particuliers et professionnels. Ainsi que les participations dans les réseaux, RTE et Enedis.
Enfin conclut le journal, le gouvernement entend présenter son projet à la Commission européenne en 2020 pour une mise en place en 2021.
Jefferies a confirmé sa recommandation d'Achat et son objectif de cours de 16,50 euros sur EDF, estimant que le groupe constituait une valeur attractive dans la perspective de n'importe quelle potentielle future restructuration.