Les associations régionales de caisses d'épargne souhaitent que le président des caisses d'épargne bavaroises, Ulrich Reuter, prenne la tête du groupe de pression national.

Les présidents des associations se sont mis d'accord à une large majorité lors de leur réunion pour proposer cet homme de 60 ans comme candidat à la présidence de l'Association allemande des caisses d'épargne et des banques de virement (DSGV), a annoncé l'association lundi. La nouvelle direction de la DSGV devrait être élue avant la fin du premier trimestre 2023 et prendre ses fonctions le 1er janvier 2024. Reuter devrait ainsi s'imposer face à Liane Buchholz, directrice de la Sparkassenverband Westfalen-Lippe. On lui prête depuis des années un intérêt pour le poste suprême de la DSGV. L'actuel président de la DSGV, Helmut Schleweis (68 ans), dirige l'association depuis 2018.

Dans le camp des caisses d'épargne, on a dit qu'il était peu probable qu'il se présente contre lui lors des prochaines élections. Il serait très inhabituel que Reuter n'obtienne pas le poste à la tête de la fédération à Berlin, a déclaré un initié du secteur. Originaire d'Aschaffenburg, il n'est président de l'association bavaroise des caisses d'épargne que depuis 2021. Le fait qu'il doive prendre la tête de l'administration fédérale après si peu de temps semble avoir été un vote contre Buchholz, a-t-on entendu dans le camp des caisses d'épargne. Buchholz avait déjà été écarté fin 2017, lorsque la fédération avait dû régler la question de la succession après la démission de Georg Fahrenschon, alors président de la DSGV, et avait alors opté pour Schleweis.

Docteur en droit, Reuter a travaillé pour la Deutsche Bank de 1993 à 2001. De 2002 à 2020, il a été administrateur du district d'Aschaffenburg. Si Reuter part à Berlin, il devrait s'intéresser encore plus à l'avenir et à une plus grande coopération entre les Landesbanken. Comme il l'a souligné à plusieurs reprises, il ne prévoit pas de fusions de banques régionales dans les années à venir. Schleweis fait depuis des années la promotion d'un institut de pointe dans le camp du droit public, mais il se heurte aussi à la résistance de ses propres rangs. Le noyau d'un tel établissement financier pourrait être constitué par l'intégration de la DekaBank, qui appartient aux caisses d'épargne, et de la Landesbank Hessen-Thüringen (Helaba). Mais les discussions sur une fusion des deux institutions sont actuellement gelées.

(Rapport de Marta Orosz et Klaus Lauer, rédigé par Kerstin Dörr. Pour toute question, contactez notre rédaction à l'adresse berlin.newsroom@thomsonreuters.com (pour la politique et la conjoncture) ou frankfurt.newsroom@thomsonreuters.com (pour les entreprises et les marchés).