L'Organisation japonaise pour les métaux et la sécurité énergétique (JOGMEC) collaborera avec la société minière publique namibienne Epangelo, a déclaré un responsable du ministère namibien des mines et de l'énergie en marge de la cérémonie de signature à Windhoek.

Les détails de l'accord n'étaient pas immédiatement disponibles.

Yasutoshi Nishimura, ministre japonais de l'économie, du commerce et de l'industrie, se rend dans cinq pays disposant d'importants gisements de terres rares, dont la Namibie, la Zambie et la République démocratique du Congo, pour tenter de mettre en place une chaîne d'approvisionnement africaine en minerais essentiels.

Le Japon, comme d'autres économies avancées, cherche à être moins dépendant de la Chine, qui a dominé l'approvisionnement en minéraux pour batteries.

Le JOGMEC est déjà en partenariat avec Namibia Critical Metals Inc. pour développer le gisement de Lofdal, riche en yttrium, dans le nord-ouest de la Namibie, qui est le projet de terres rares le plus avancé du pays.

Outre l'yttrium, utilisé dans les alliages, le gisement de Lofdal présente un potentiel de production important de dysprosium et de terbium, deux des terres rares lourdes les plus précieuses, utilisées dans les aimants permanents des batteries des voitures électriques et dans les éoliennes.

En 2022, la Namibie a signé un accord pour fournir des minéraux de terres rares à l'Union européenne.