La fusion par absorption de la société internationale Italcementi France (SIIF) a dopé les cours en décembre dernier et ce regain d’enthousiasme a permis au titre de renouer avec une tendance haussière.
En ce début d’année, la tendance est nettement plus contrastée. Le titre accuse des prises de bénéfices et aligne un troisième chandelier hebdomadaire baissier. La tendance va-t-elle s’inverser ?
En données hebdomadaires, le titre a échoué sous une oblique baissière qui relie tous ses sommets depuis 2009. Des indicateurs surachetés et une divergence baissière ont eu raison du rebond de fin d’année. Ce faisant, le titre revient au contact des 66 EUR. Ce seuil n’a rien de hasardeux : niveau de convergence des moyennes à 20 et 50 semaines, oblique haussière de moyen terme et retracement de 50% de la dernière vague de hausse. Pour les techniciens, ce seuil est à même de contenir les cours.
En données quotidiennes, la zone de soutien à 65,65/66 EUR offre également quelques arguments favorables à l’instar de la reprise des indicateurs survendus et du regain de volume. Dans ce contexte, nous privilégions un scénario de reprise technique susceptible de reconduire les cours vers 69,80/70 EUR, puis 72 EUR. Une rupture des 65,5 EUR remettrait en cause ces perspectives de rattrapage.

Le titre offre l’un des meilleurs rendements du secteur, mais le titre se paie moins cher que ses concurrents, fait que l’on peut imputer à sa faible liquidité.
La réduction des coûts de structure (engendrés par la simplification de structure) va dans le bon sens et permet au groupe de se recentrer sur ses objectifs de croissance. En 2010, le groupe a revu à la baisse ses prévisions de marge, ce que le marché a sanctionné. Ses chiffres trimestriels seront dévoilés le 3 février prochain et seront de fait attentivement suivi.