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La Grande-Bretagne, qui représente l'un des plus importants parcs éoliens en Europe, compte renforcer son parc éolien offshore en construisant de nouvelles fermes éoliennes dans neuf zones offshore.

Ainsi, les autorités britanniques ont révélé ce vendredi l'identité des groupes qui vont se charger de la construction de ces nouvelles fermes éoliennes.

Parmi ces groupes retenus figurent, les groupes allemands E.ON et RWE, l'espagnol Iberdrola, le norvégien Statoil, mais aussi le portugais EDP, le suédois Vatenfall, ainsi que les groupes britanniques Scottish and Southern Energy et Centrica.

Dans le détail, RWE va participer à un projet de 9 gigawatts (GW), avec Statoil notamment, et à un autre de 1,5 GW, E.ON à un projet de 0,6 GW, EDP à un projet de 1,3 GW, Vattenfall à un projet de 7,2 GW.

Iberdrola Renovables a annoncé ce vendredi avoir remporté un appel d'offres pour construire en Grande-Bretagne ‘l'un des plus grands parc d'éoliennes en mer au monde', en consortium avec la société suédoise Vattenfall.

Le montant du contrat n'a pas été précisé mais devrait porter sur un parc d'éoliennes d'une capacité de 7 200 mégawatts (MW) et construit en Mer du Nord au large de la région d'East Anglia (centre-est de l'Angleterre), selon Iberdrola.

Ces fermes éoliennes devront fournir un quart des besoins en électricité du pays d'ici à 2020, afin notamment de réduire les émissions de carbone. Ces nouvelles fermes doivent être installées en mer du Nord, en mer d'Irlande et dans la Manche.

Selon le Premier ministre britannique, Gordon Brown, l'industrie éolienne pourrait représenter 75 milliards de livres, soit 82 milliards d'euros, et 70 000 emplois en 2020.

Ce vendredi vers 15h20, le titre E.ON était en repli de 0,07%, à 28,91 euros, à la bourse de Francfort, tandis que le titre EDP progressait de 0,29%, à 3,15 euros, à la bourse de Lisbonne. De son côté, le titre Iberdrola reculait de 0,72%, à 6,63 euros, à la bourse de Madrid.

C.L. (avec agences)

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