Cellectis, le spécialiste de l'ingénierie des génomes, a publié pour le premier semestre 2012 une perte globale de 11,5 millions d'euros, proche du premier semestre 2011 (-10,3 millions d'euros). Elle comprend un produit d'impôt de 1,2 million d'euros lié à l'activation des déficits reportables. Le groupe a réalisé une perte opérationnelle de 11,729 millions d'euros contre 10,08 millions tandis que le chiffre d'affaire affiche un net recul à 3,068 millions d'euros contre 4,69 millions d'euros l'an dernier.

Les recettes d'exploitation pour le premier semestre 2012 s'élèvent à 7,5 millions d'euros, soit un niveau quasi-stable par rapport à l'année dernière. Ces revenus, marqués par la saisonnalité traditionnelle de l'activité, n'intègrent pas de recettes importantes relatives à des contrats de licence, contrairement au premier semestre 2011.

Les charges opérationnelles s'établissent à 19,2 millions d'euros, en progression de 9%, soit un niveau conforme au plan de développement. Cette progression s'explique par une intensification de la R&D.

Concernant ses perspectives, Cellectis poursuit l'industrialisation de ses technologies afin de développer son offre commerciale dans les domaines des produits et services biopharmaceutiques et ceux du thérapeutique, tout en adoptant un contrôle rigoureux des coûts.

Pour 2012, le groupe a pour objectif une croissance de ses produits d'exploitation de 20 à 30% par rapport à 2011 (hors accords exceptionnels). La croissance maîtrisée des charges courantes sur les prochains semestres devrait permettre d'atteindre à périmètre constant l'équilibre économique à l'horizon 2014.