British Airways et Iberia, qui envisagent de fusionner d'ici la fin de l'année et de se rebaptiser International Airlines Group (IAG), ne rachèteraient cependant pas les 12 sociétés de leur liste, dont le nombre de cibles a été réduit par rapport aux 40 noms initialement contenus, a déclaré Willie Walsh lors d'une conférence de presse.

"C'est seulement pour nous permettre de faire une mise au point. Nous n'avons eu aucune discussion avec les compagnies aériennes. Il n'y a rien en route pour le moment", a-t-il précisé.

Par ailleurs, le journal britannique Financial Times (FT) rapporte lundi, en citant le directeur général de BA, que certaines des cibles envisagées pourraient être acquises ou fusionnées pratiquement immédiatement, bien que les réglementations sur les investisseurs étrangers rendent certaines opérations difficiles.

La liste des compagnies visées comprend des sociétés évoluant dans les marchés émergents, mais Willie Walsh a refusé de citer les noms des groupes auxquels il s'intéressait, écrit le FT.

Vers 8h30 GMT, Iberia et BA prenaient respectivement 0,9 et 0,54% tandis qu'au même moment l'indice Stoxx regroupant les valeurs des groupes de transport et de loisirs était pratiquement inchangé (-0,07%).

Matthew Scuffham et Jonathan Gleave, Alexandre Boksenbaum-Granier pour le service français, édité par Gwénaëlle Barzic