Les législateurs canadiens devaient décider mercredi de l'opportunité d'ouvrir une enquête sur la manière dont les grandes entreprises aérospatiales ont obtenu des dérogations aux sanctions imposées par le pays sur le titane russe.

Reuters a rapporté la semaine dernière qu'Airbus, Bombardier et Safran avaient été autorisés à contourner les sanctions imposées à l'entreprise russe VSMPO-AVISMA, soutenue par l'État.

Selon un avis officiel, la commission des affaires étrangères de la chambre élue de la Chambre des communes, composée de 12 personnes, devait se réunir à 16h30 EST (2030 GMT) pour "discuter d'une demande d'étude des dérogations accordant l'utilisation de titane russe dans la fabrication aérospatiale canadienne".

La semaine dernière, la ministre canadienne des affaires étrangères, Mélanie Joly, a défendu les décisions de dérogation et a déclaré que les emplois au Canada avaient été le facteur décisif. (Reportage de David Ljunggren, Allison Lampert et Dale Smith ; Rédaction de Sandra Maler)