Bombardier a dégagé un bénéfice net de 148 millions de dollars ou 8 cents par action, pour le deuxième trimestre de son exercice 2010-11, comparativement à 202 millions, ou 11 cents par action, pour la période correspondante de l'exercice précédent.

Le bénéfice avant revenus de financement, dépenses de financement et impôts sur les bénéfices (BAII) s'est chiffré à 231 millions soit une marge de 5,7% en repli de 0,6 point.

La dégradation des résultats de l'équipementier de transports canadien reflète celle de ses revenus, passés à 4,1 milliards dollars pour le trimestre clos le 31 juillet dernier, contre à 4,9 milliards l'année dernière à la même époque.

'Le contexte économique incertain continue de se refléter dans les résultats financiers d'Aéronautique. Toutefois, le groupe commence à voir des signes de reprise, tel que l'illustre l'importante réduction du nombre d'annulations de commandes d'avions d'affaires.' note Pierre Beaudoin, président et chef de la direction de Bombardier.

De son côté le pôle Transport (ferroviaire) a amélioré sa rentabilité tout en signant des nouvelles commandes de 4,3 milliards de dollars, pour un ratio de nouvelles commandes sur revenus de 2,0, portant la valeur de son carnet de commandes à 30,3 milliards.

Au 31 juillet, le carnet de commandes total de Bombardier s'est établi à 47,4 milliards de dollars, contre 43,8 milliards six mois auparavant.

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