BioVaxys Technology Corp. a annoncé avoir reçu un avis d'autorisation de l'Office américain des brevets et des marques pour un brevet portant sur l'induction d'une réponse immunitaire par anticorps à partir d'une faible dose de volume d'un épitope de cellule B formulé avec du DPX. Ce brevet, qui fait partie du vaste portefeuille de propriété intellectuelle acquis par BioVaxys auprès de l'ancienne société IMV Inc, a récemment été autorisé au Japon et est actuellement en cours d'examen dans l'Union européenne.

Le DPX est une plateforme d'administration propriétaire à base de lipides, sans composant aqueux, qui peut être formulée avec une gamme d'antigènes, de protéines, de peptides, d'ARNm ou de petites molécules. Son mécanisme d'action unique "sans libération" permet d'attirer les cellules présentatrices d'antigènes (CPA) au site d'injection, facilitant ainsi une réponse immunitaire robuste et durable. La plus petite dose d'un vaccin actuellement approuvé est de 0,1 ml pour Fluzone ?

Intradermal Quadrivalent de Sanofi-Pasteur. L'administration d'un volume à faible dose de l'épitope de cellule B formulé par DPX ? est conçue pour être administrée en dose unique de 50µL à 90 µL. Un épitope est la partie d'un antigène que le système immunitaire de l'hôte reconnaît, déclenchant la réponse immunitaire à un pathogène envahissant.

Il se lie spécifiquement au récepteur d'antigène correspondant sur la cellule immunitaire (telle qu'un lymphocyte B). Alors que les lymphocytes T protègent les personnes contre les infections en détruisant les cellules cancéreuses et infectées, les lymphocytes B produisent des anticorps pour lutter contre les infections. BioVaxys a également le plaisir d'annoncer qu'elle est entrée dans la phase nationale aux États-Unis, au Canada, dans l'Union européenne, au Japon et en Australie avec sa demande de brevet pour DPX?-survivin/MAGE A9 (" DPX ?

SurMAGE"), une formulation DPX ? des antigènes associés aux tumeurs survivine et MAGE A9 en tant que double immunothérapie ciblée. Les survivines et MAGE-A9 sont fréquemment surexprimées dans divers cancers humains, notamment ceux de la vessie, du poumon et du rein, et sont corrélées à une résistance à la chimiothérapie et à l'agressivité des tumeurs, et sont toutes deux reconnues comme des cibles importantes pour les vaccins et les thérapies contre le cancer.

DPX ? SurMAGE" a récemment terminé avec succès une étude clinique de phase I au Canada avec des patients atteints de cancer de la vessie, menée au CHU de Québec-Université Laval, et a induit une réponse robuste des cellules T spécifiques au peptide. M. Kovan a ajouté que "BioVaxys et les investigateurs de l'étude clinique de phase 1 voient le potentiel d'une évaluation plus poussée de DPX ?

SurMAGE, et sont particulièrement enthousiasmés par la capacité avérée de DPX ? à conditionner plusieurs antigènes différents.