Vers 10h25 GMT, le titre lâche 2,38% à 89,85 euros à la Bourse de Francfort, deuxième plus forte baisse du Dax, qui recule de 0,31% à ce stade.

La société a évalué à 35 millions d'euros l'impact de cette cyberattaque sur ses ventes du premier semestre, précisant qu'elle avait entraîné un report de certaines livraisons du deuxième vers le troisième trimestre.

Sur les six mois à fin juin, le chiffre d'affaires du groupe a progressé de 3,3%, à 3,51 milliards d'euros, inférieur aux 3,58 milliards d'euros attendus en moyenne par les analystes. La marge opérationnelle s'est améliorée de 0,7 point de pourcentage sur la période, à 16%.

Cette amélioration prouve que les changements initiés par des collaborateurs venus de l'extérieur de l'entreprise ainsi que les évolutions culturelles chez Beiersdorf commencent à faire une réelle différence en termes d'efficacité, estiment des analystes de Morgan Stanley, qui sont passés à "surponderer" sur le titre.

Depuis 2012, le groupe a recruté de nombreux responsables à l'extérieur, dont son président du directoire et son directeur financier, afin de transformer la culture de l'entreprise et de se concentrer à la fois sur l'efficacité et la croissance.

Pour l'ensemble de l'année, Beiersdorf a confirmé sa prévision d'une hausse de ses ventes comprise entre 3% et 4% ainsi que celle d'une légère amélioration de marge opérationnelle ajustée.

(Sylwia Lasek, Catherine Malleby-Vacqueur, Benoit Van Overstraeten pour le service français)