Ce dernier a par ailleurs fait état d'une hausse moins forte que prévu de son chiffre d'affaires en 2013, de 1,7% à 6,141 milliards d'euros, non ajusté des effets de change. Les analystes attendaient une hausse de 2,5% à 6,19 milliards d'euros.

Vers 08h15 GMT, le titre Beiersdorf avançait de 1,14% à 76,21 euros alors que la Bourse de Francfort était inchangée.

Stefan Heidenreich a pris les rênes de Beiersdorf en avril 2012. A cette époque, le groupe allemand aux 130 années d'existence perdait des parts de marché et subissait une érosion de ses marges.

Sous la houlette d'un dirigeant peu bavard, Beiersdorf a instauré un nouveau logo Nivea, démantelé les gammes sous-performantes et regagné des parts de marché.

L'une des premières décisions de Stefan Heidenreich a été de dénoncer le contrat publicitaire avec la chanteuse Rihanna, cette dernière collant mal, à son avis, avec l'image familiale du groupe.

Beiersdorf, qui compte également dans ses produits les cosmétiques de luxe La Prairie, a en outre confirmé son objectif d'une marge opérationnelle de 13% en 2013 contre 12,2% en 2012.

Les ventes pour le grand public, qui représentent 82% du C.A., ont augmenté moins que prévu en 2013, de 1,1%, en raison de la vigueur de l'euro.

Beiersdorf, qui publiera le 4 mars l'ensemble de ses comptes de 2013, produit aussi des adhésifs industriels employés dans l'automobile, les smartphones et les tablettes, lesquels ont représenté un C.A. en hausse de 4,6% en 2013, porté par la demande en Asie et aux Etats-Unis.

Victoria Bryan, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten