Les marchés d'actions américains cèdent logiquement du terrain ce mardi après leur forte progression de la semaine dernière, qui leur a permis de reprendre 3,7% en moyenne.

Vers 12h00 (heure de New York), le Dow Jones se replie d'environ 0,7% à 10.376,3 points, tandis que le Nasdaq cède plus de 0,7% à 2216,9 points.

'La conviction est aussi faible chez les vendeurs que chez les acheteurs', note un spécialiste.

'A court terme, il faut sans doute continuer à s'attendre à beaucoup de volatilité dans un trading range bien délimité', ajoute-t-il. 'Il est préférable que les investisseurs ayant un horizon de zéro à trois mois restent prudents', conclut-il.

Sans surprise, les valeurs bancaires et financières sont en difficultés après les révélations du Wall Street Journal selon lesquelles les 'stress tests' européens ont sous-estimé l'exposition de certaines banques à des emprunts d'Etat à risque.

'Certaines banques ont exclu certaines obligations et beaucoup d'entre elles ont réduit le montant de leur exposition en tenant compte de positions 'short' (à la vente, NDLR), des éléments qui ni les régulateurs ni les banques n'ont communiqué au moment de la parution des résultats des tests à la fin du mois de juillet', explique le journal.

Sur le Dow, American express lâche plus de 3%, Bank of America près de 2% et JPMorgan quelque 1,7%.

Sur le Nasdaq, Oracle grimpe de plus de 5% après avoir officialisé l'arrivée de Mark Hurd, l'ex-directeur général de HP, comme membre de la direction et du conseil d'administration du groupe de progiciels et de conseil en management.

A noter que Burger King grignote 0,1% après avoir lancé ce matin une offensive sur le front du petit déjeuner en lançant simultanément neuf nouveaux menus, une première dans l'histoire du groupe de restauration rapide.

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