Atos (-4,08% à 66,61 euros) enregistre l'un des déclins les plus prononcés de l'indice SBF 120 en raison de ventes 2013 et de perspectives de marge opérationnelle un peu "courtes". La SSII a accusé l'an passé un recul de 0,9% à données comparables de son chiffre d'affaires à 8,615 milliards d'euros. Il est ainsi ressorti inférieur au consensus de 8,65 milliards d'euros. Bank of America-Merrill Lynch estime que la croissance reste le principal problème du groupe.

Il prévoit un retour à la croissance de son activité cette année, un objectif qui était déjà le sien en début d'année dernière, avant d'annoncer en octobre qu'il visait désormais un chiffre d'affaires "quasi stable".

Dans le même temps, Atos a enregistré une hausse de 13,8% de sa marge opérationnelle à 645,2 millions d'euros. Celle-ci a représenté 7,5% de son chiffre d'affaires, ce qui correspond à une progression de 100 points de base sur un an. Cette année, le groupe dirigé par Thierry Breton anticipe un taux de marge opérationnelle situé entre 7,5 et 8%. Cette prévision a également déçu les analystes, qui tablaient en moyenne sur 8%.

La SSII a par ailleurs annoncé le versement d'un dividende de 0,70 euro par action, en hausse de 17%, ainsi qu'un programme de rachat d'actions de 230 millions d'euros. Elle en avait déjà racheté pour 116 millions d'euros en 2013.

Le PDG Thierry Breton a enfin confirmé l'introduction en bourse en 2014 de Worldline, sa division de paiements et traitements de transactions. L'objectif de cette opération est notamment de lui permettre " de jouer un rôle de premier plan dans la consolidation du marché européen des paiements ".

(C.J)