Le médicament Enhertu (trastuzumab deruxtecan) d'AstraZeneca et Daiichi Sankyo a été approuvé par la Commission européenne en monothérapie pour le traitement des patients adultes atteints d'un adénocarcinome gastrique ou de la jonction gastro-œsophagienne (GEJ) HER2-positif avancé, qui ont reçu un traitement antérieur à base de trastuzumab. En Bourse, l'action du groupe pharmaceutique suédo-britannique s'effrite de 0,22% à 11 130 pence.

Enhertu est un conjugué anticorps-médicament (ADC) spécifiquement conçu pour le HER2, développé et commercialisé conjointement par AstraZeneca et Daiichi Sankyo.

Le médicament Enhertu (trastuzumab deruxtecan) d'AstraZeneca et Daiichi Sankyo a été approuvé par la Commission européenne en monothérapie pour le traitement des patients adultes atteints d'un adénocarcinome gastrique ou de la jonction gastro-œsophagienne (GEJ) HER2-positif avancé, qui ont reçu un traitement antérieur à base de trastuzumab. Enhertu est un conjugué anticorps-médicament (ADC) spécifiquement conçu pour le HER2, développé et commercialisé conjointement par AstraZeneca et Daiichi Sankyo.

L'approbation de la Commission européenne fait suite à l'avis positif du Comité des médicaments à usage humain en novembre 2022 et se fonde sur les résultats des essais de phase II Destiny-Gastric02 et Destiny-Gastric01.

Lors de l'essai Destiny-Gastric02, qui a recruté des patients d'Amérique du Nord et d'Europe, le traitement par l'Enhertu a entraîné un taux de réponse objective (ORR) confirmé de 41,8 %, tel qu'évalué par un examen central indépendant (ICR). La durée médiane de la réponse (DoR) était de 8,1 mois.

Dans l'essai Destiny-Gastric01, à laquelle ont participé des patients du Japon et de la Corée du Sud, le traitement par l'Enhertu a entraîné un taux de réponse objective confirmé de 40,5 %, contre 11,3 % pour la chimiothérapie (irinotécan ou paclitaxel), selon l'ICR. La durée de vie médiane était de 11,3 mois avec Enhertu contre 3,9 mois avec la chimiothérapie. Les patients traités par Enhertu présentaient une réduction de 41% du risque de décès par rapport aux patients traités par chimiothérapie avec une survie globale médiane (OS) de 12,5 mois contre 8,4 mois.

AstraZeneca annonce le même jour que l'Enhertu a également fait l'objet d'une recommandation d'autorisation dans l'Union européenne en tant que monothérapie pour le traitement des patientes adultes atteintes d'un cancer du sein HER2 faible, non résécable ou métastatique, qui ont reçu une chimiothérapie antérieure dans un contexte métastatique ou qui ont développé une récidive de la maladie pendant ou dans les six mois suivant la fin de la chimiothérapie adjuvante.