A Londres ce matin, l'action ARM Holdings prenait 6,6% à 637 pence après avoir publié ses résultats de l'exercice 2011. Sur la période, le résultat avant impôts a progressé de 37% à 229,7 millions de livres, soit 12,45 pence par titre (+33%). Cette année, la croissance du groupe devrait diminuer de moitié et se situer vers 10%.

En Bourse de Londres, le cours de l'action ARM Holdings prend 6,1% à 634 pence, soit à proximité immédiate du record historique de 652 pence atteint le 14 février 2011.

Sur l'année, les ventes ont crû de 24% à 785 millions de dollars et la marge opérationnelle est montée de 40,4% à 45,1%.

Le nombre de puces livrées pour les téléphones mobiles et ordinateurs portables a crû de 10% l'an dernier à 1,2 milliard d'unités. Les puces destinées aux appareils de consommation et à l'électronique embarquée ont, elles, décollé de 40% à 1,2 milliard d'unités.

Au 4ème trimestre, si les ventes n'ont progressé 'que' de 21% à 217 millions de dollars, la marge est passée de 41,1% à 48,2% et le bénéfice avant impôts a pris 45% à 69 millions de livres sterling (3,71 pence par action, +28%).

Le spécialiste britannique des microprocesseurs pour appareils mobiles, qui équipe notamment les iPhone d'Apple, souligne 'la croissance de l'adoption (par les fabricants) de la technologie ARM', 25 licences ayant été signées l'an dernier. Son carnet de commandes, en hausse de 35% sur un an, a atteint un nouveau record historique.

Le directeur général Warren East a déclaré que son groupe avait crû plus vite que son marché, gagnant ainsi des parts de ce dernier.

En 2012, ARM Holdings compte réaliser des ventes d'environ 200 millions de dollars au 1er trimestre et d'un peu plus de 860 millions de dollars sur l'ensemble de l'année. Soit des croissances de l'ordre de 7,8% dans le premier cas et de 9,6% dans le second.

Le consensus moyen des investisseurs table pour l'instant sur un bénéfice par action ARM Holdings 2012 de 13,4 pence, ce qui correspondrait à une amélioration de 7,6% par rapport à 2011.

Rappelons que le géant américain Intel, qui domine le marché des microprocesseurs pour ordinateurs PC fixes, portables et serveurs, va cette année s'aventurer sur le terrain d'ARM avec sa puce Atom Medfield. Elle équipera sous peu son premier 'smartphone', le K800 du constructeur chinois Lenovo.



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