L'audience, à laquelle assisteront de hauts fonctionnaires de la Commission européenne et des autorités nationales de la concurrence, des dirigeants d'Apple et des plaignants, intervient neuf mois après que le chien de garde de la concurrence de l'UE a accusé la société d'abuser de son pouvoir de marché.

Le chien de garde antitrust de l'UE a déclaré que les pratiques anticoncurrentielles d'Apple remontaient à 2015, année du lancement d'Apple Pay.

La Commission a refusé de commenter. Apple s'est référée à sa déclaration de l'année dernière, selon laquelle Apple Pay n'est qu'une des nombreuses options disponibles pour les consommateurs européens et qui a assuré l'égalité d'accès à sa technologie "tap and go" Near-Field Communication (NFC).

L'entreprise pourrait se voir infliger des amendes allant jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires mondial si elle est reconnue coupable de violation des règles antitrust. Elle est également la cible d'accusations de l'UE pour avoir abusé de sa position dominante sur le marché du streaming musical dans une affaire déclenchée par une plainte de Spotify. L'UE n'a pas encore pris de décision sur cette affaire.