Le groupe britannique, propriétaire de marques telles que Miller Lite, Grolsch et Peroni, a vu ses ventes en volume décliner de 1% sur les six mois au 30 septembre, et de 3% sur le seul deuxième trimestre de son exercice décalé.

Dans la région Asie-Pacifique, les volumes ont reculé de 3% sur le semestre et de 8% au deuxième trimestre, avec une "baisse marquée" en Chine en juillet et août du fait de mauvaises conditions climatiques dans les provinces centrales, a précisé SAB Miller.

En comprenant les boissons non alcoolisées, comme celles que le groupe britannique vend pour Coca-Cola, les volumes ont progressé de 1% au premier semestre.

La hausse de chiffre d'affaires a été de 3% sur le seul deuxième trimestre.

Pour relancer ses ventes sur les marchés développés, SABMiller mise sur des réductions de coûts et une croissance externe.

Le groupe a notamment pris contact le mois dernier avec Heineken mais a été éconduit par le brasseur néerlandais. Nombre d'analystes ont vu dans cette approche une manoeuvre pour se mettre à l'abri d'une OPA potentielle du numéro un mondial Anheuser InBev, mais le directeur général de SAB, Alan Clark, a démenti cette hypothèse la semaine dernière.

L'action de SABMiller a atteint un record de 3.857 pence le 15 septembre à la Bourse de Londres dans l'espoir de voir InBev enfin abattre ses cartes, mais le titre est depuis retombé de près de 16% pour clôturer lundi à 3.250 pence.

(Martinne Geller, Benoît Van Overstraeten et Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : HEINEKEN, ANHEUSER-BUSCH INBEV, SABMiller plc