Une offre de contrat d'Airbus soumise au vote ce mois-ci par les travailleurs de la région de Montréal impliqués dans la production de ses plus petits avions à réaction A220 est rejetée par leur syndicat comme étant "totalement inacceptable", selon une note adressée aux membres.

Airbus organise des négociations avec les quelque 1 300 travailleurs de la province canadienne du Québec, à un moment où le constructeur aéronautique européen s'efforce de contrôler les coûts de son avion A220 déficitaire.

Alors que les détails de l'accord ne seront présentés que le 10 mars, l'Association internationale des machinistes et des travailleurs de l'aérospatiale (IAM) a averti dans la lettre que l'offre "ne fonctionne pas du tout et est totalement inacceptable".

Un vote sur l'accord qui remplacera le contrat expirant en décembre 2023 aura lieu le 17 mars.

"Cette offre, que nous considérons comme hostile, ne peut rester sans conséquences", ont déclaré les négociateurs syndicaux dans la lettre en français. "Nous devons envoyer un message clair à l'employeur.

Si l'offre est rejetée, les membres de l'AIM peuvent se prononcer en faveur de l'utilisation de moyens de pression. Toutefois, les travailleurs devront d'abord approuver un mandat d'autorisation de grève avant de déposer leurs outils.