Zurich (awp) - L'établissement princier liechtensteinois LGT Bank a étoffé l'an dernier tant son produit d'exploitation que le volume de ses actifs sous gestion. Les investissements consentis pour cette poussée de croissance ont toutefois pesé sur la rentabilité. Le bénéfice net s'est ainsi étiolé de 11% à 375,3 millions de francs suisses.

Principale source de revenus, les opérations de commissions et prestations de services ont livré une contribution marginalement écornée de 2% à 1,56 milliard. Les opérations d'intérêt par contre ont généré un résultat de 517,2 millions, en hausse d'un tiers, et celle du négoce de 493,5 millions, améliorée de 50%, énumère un compte-rendu diffusé lundi.

Le produit brut a au final gagné 13% à 2,57 milliards. Les dépenses d'exploitation ont toutefois enflé de 13% à 1,91 milliard, tandis que les correctifs de valeur et la charge fiscale ont pris de l'embonpoint. Le ratio coûts/revenus s'est dégradé de 1,3 point de pourcentage à 74,2%.

Fin décembre, l'établissement dénombrait 5638 collaborateurs, soit 725 de plus qu'un an auparavant.

L'afflux net d'argent frais s'est élevé à 21,9 milliards, correspondant à une croissance de 8% contre 6% en 2022. Les actifs sous gestion (AuM) ont pour leur part profité d'une contribution de 6,4 milliards de francs suisses de l'acquisition du pôle de gestion de fortune britannique Abrdn pour progresser de 10% à 316,0 milliards. L'ampleur des effets de changes négatifs a toutefois plus qu'annihilé la performance réalisée sur les marchés.

En guise de perspectives pour l'année en cours, LGT Bank se contente d'indiquer son intention de continuer à étendre sa présence sur le marché allemand de la banque privée.

jh/al