Sheldon Adelson est heureux d'annoncer la naissance du Palazzo, second établissement du groupe à Las vegas à jouer sur le thème « italien », après le Venetian. Coût de l'ensemble : 1,9 milliard de dollars, soit 400 millions de plus que son aîné, lequel date de 1999. Mais finis les décors tapageurs, avec le Palazzo, Las Vegas se tourne désormais vers l'élégance : plus question de tour Eiffel en miniature ou de volcan crachant des flammes !

Fort de 3.000 chambres, le Palazzo n'est pas seulement un hôtel-casinos : ajoutées aux infrastructures voisines du Venetian, celles du « petit dernier » forment le plus grand centre de conférences au monde, affirme la société.

De la suite dans les idées en quelque sorte, car Adelson avait du faire face aux railleries lorsqu'en 1995 il avait ouvert le Venetia, dont l'immense salle de conférences est plus vaste que celle du black jack. Les « choses » se sont nettement « calmées » par la suite lorsqu'il est devenu le plus gros homme d'affaires de la ville. Cela tient parfois à si peu de choses...

Car l'idée géniale était là : déplacer hommes d'affaires, médecins et autres à Vegas, lier l'intérêt professionnel au jeu et à son environnement.

En dépit d'une économie US qui ralentit, les casinos parient aujourd'hui sur un afflux de vacanciers et d'amateurs de jeux d'argent pour remplir leur établissement, en misant notamment sur les étrangers, qui peuvent ainsi profiter de la baisse du dollar.

La précédente ouverture de casino à Vegas remonte à 2005, quand Steve Wynn – autre magnat américain des jeux d'argent – avait ouvert... le Steve Wynn Resorts.

Vers un « Las Vegas » en Europe ?

Sheldon Adelson n'a pas fini de faire parler de lui : après l'Asie, il envisage de créer « un mini-Las Vegas quelque part en Europe », indique le Times. A suivre...