Selon The Wall Sreet Journal (16/12), un troisième acteur serait en lice. Il s'agirait du constructeur indien, Mahindra & Mahindra, qui est associé au fonds d'investissement Appollo Management. Aux dernières nouvelles, c'est Tata Group qui tient la corde.

Tata Group et One EquityPartners ont déposé des offres valorisant Jaguar et Land Rover entre 1,8 et 2,2 milliards de dollars. On est loin du compte pour Ford, qui ne réalisera sans doute jamais de retour sur investissement avec les marques britanniques. L'important est sans doute ailleurs. « Sur le fond, nous voulons être sûr que l'acheteur puisse maintenir les traditions de ces marques », déclarait Mark Fields, le président de Ford pour toute l'Amérique. En promettant de maintenir l'actuel management et l'essentiel des capacités de production, Tata s'est adjugé les faveurs des syndicats de Jaguar et de Land Rover.

L'environnement au coeur des négociations

Mais à en croire Challenges (17/12), les dernières discussions portent plutôt sur la part que Ford conserverait dans les deux constructeurs britanniques et surtout sur le coût des nouvelles réglementations européennes en matière de dioxyde de carbone.

Au final, si Tata l'emporte, ce sera la première fois qu'un groupe automobile occidental majeur fait l'objet d'un rachat par une société indienne. A noter enfin ce curieux paradoxe avec le groupe indien : celui-ci va commercialiser prochainement une voiture à bas prix (1.750 euros). Comment dit-on Logan en langue indienne ?