Paul Allen s'en sort bien. Le cofondateur de Microsoft était poursuivi en justice, en compagnie d'autres cadres dirigeants du câblo-opérateur Charter, relativement à la mise en faillite du groupe.

Un actionnaire de l'Arkansas s'était allié à cinq fonds de pension pour demander des dommages et intérêts, estimant qu'Allen et consorts avaient émis des déclarations erronées avant la faillite de Charter, visant à soutenir artificiellement le cours de Bourse entre 2006 et 2009.

Plombée par une dette de 21 milliards de dollars, l'entreprise avait dû se placer sous la protection de la loi sur les faillites. Elle en est sortie le 30 novembre dernier, grâce à la mise en place d'un plan de restructuration drastique, prévoyant le rééchelonnement de la dette et le départ de l'actuelle direction.

Le Pdg Neil Smit a d'ailleurs tiré les conclusions qui s'imposaient et a quitté le groupe pour rejoindre son principal concurrent, Comcast.

Le juge fédéral du tribunal des faillites, James Peck, a repris les documents liés à ce plan de restructuration. Or, le texte stipule que les dirigeants de Charter, notamment Paul Allen, étaient protégés juridiquement contre toute attaque en justice sur le sujet.

Du coup, le procès intenté par les plaignants n'est pas valable et l'affaire ne pourra être portée devant la Cour de l'Arkansas qui avait été saisie.