Un cinquième du capital, dans un premier temps
En janvier, le vice-président de Fiat et héritier de la famille Agnelli, John Elkann, avait déjà annoncé l'ouverture des négociations avec Chrysler. L'accord entre les deux constructeurs serait désormais sur le point d'aboutir : selon une source proche de Fiat, l'italien pourrait prendre dans un premier temps une participation de 20%, avant de monter progressivement au capital de Chrysler.

Dans une première mouture, l'accord prévoyait d'octroyer à Fiat 35% du capital de Chrysler, mais l'Italien a accepté de revoir à la baisse ses ambitions pour ne pas heurter le gouvernement américain. En effet, l'administration Obama négocie actuellement l'aide qui va être apportée à Chrysler, qui traverse une passe particulièrement difficile.

Chrysler dos au mur
Washington a donné jusqu'à fin avril à Chrysler pour trouver un terrain d'entente avec Fiat. Le Trésor américain pourrait lui verser 6 milliards de dollars d'aide, mais en contrepartie, Fiat ne pourra monter au dessus de 49% du capital tant que la subvention n'aura pas été remboursée.

Les investisseurs sont de plus en plus convaincus des chances de parvenir à un accord pour les deux groupes et le titre Fiat en a profité pour gagner 6% après la diffusion de ces informations.

D'autres rumeurs circulent sur une possible coopération entre Fiat et General Motors en Europe et en Amérique du Sud.