Avec un chiffre d'affaires consolidé qui a baissé de 2,5% à 2,46 milliards d'euros en 2009 et un bénéfice net qui s'est littéralement effondré de moitié, la perspective du Mondial 2010 pourrait apparaître comme une possible éclaircie pour Puma.

Racheté il y a trois ans par le groupe PPR, l'équipementier compte d'autant plus sur cet événement sportif planétaire pour restaurer ses ventes, que Jochen Zeitz est un partenaire important du sport africain. Une douzaine d'équipes sont concernées.

Cet optimisme serait-il à l'origine de la déclaration faite en début de semaine au journal Süddeutsche Zeitung par le patron de Puma ? Dans un entretien, celui-ci a expliqué qu'il souhaitait procéder à des rachats d'entreprises dont les activités étaient complémentaires aux siennes.

« Je peux envisager de faire des acquisitions, sous réserve qu'elles soient complémentaires à celles de Puma et nous permettent d'aller de l'avant » a confirmé Jochen Zeitz. Une stratégie entamée dès son intégration au sein de l'empire de François-Henri Pinault.

Ce sera d'abord le fabricant Américain Cobra, spécialisé sur le marché du golf et racheté au groupe Fortune Brands. Puis viendra l'agence Brandon, positionnée sur le créneau de l'organisation d'événements sportifs. Une politique d'investissement offensive qui doit permettre à l'entreprise, de l'aveu même de son PDG, d'atteindre à terme un chiffre d'affaires « supérieur à 4 milliards d'euros », mais qui n'empêche pas le dirigeant Allemand de chercher à faire des économies.

Des croupières ont été taillées dans son réseau de boutiques et les stocks de produits ont été réduits. Puissent les sept équipes parrainées par la marque au félin réaliser des prouesses en Afrique du sud. Ce serait un bon début.