Avec une croissance de son chiffre d'affaires de 4,1% au deuxième trimestre, à 600 millions d'euros, et une baisse moins importante que prévue de son bénéfice net, Puma peut certes se targuer de mieux résister à la crise que ces deux principaux concurrents, Nike et surtout Adidas.

Le plan de réduction de coût drastique mis en place par l'entreprise détenue à 69% par le groupe PPR de François Pinault a très certainement porté ses fruits. Puma prévoit même d'économiser 150 millions d'euros d'ici 2011.

Il n'en reste pas moins que le bénéfice du numéro trois mondial des articles de sports a reculé de 15,6% sur la période d'avril à juin, à 38,5 millions d'euros. Et que selon l'avis même de Jochen Zeitz, les prévisions du marché tablant sur une baisse d'environ 2% du chiffre d'affaires ne sont pas à prendre à la légère.

On comprend donc mieux l'intérêt du jeune patron de 46 ans pour l'événement planétaire qui approche et ses retombées attendues sur les ventes de matériels de sport.

« Une économie mondiale en meilleure forme nous permettrait d'envisager un exercice 2010 supérieur (à celui de 2009). Le football joue un rôle important (dans nos résultats) mais le football ne peut tout faire », a précisé Jochen Zeitz.