François-Henri Pinault, né à Rennes le 28 mai 1962, est le fils de François Pinault (ancien président du groupe Pinault-Printemps-Redoute et propriétaire du club de football le Stade rennais). En terminale, il gagne la capitale, au lycée Stanislas puis en classe préparatoire à IPESUP. Le jeune homme intègre la prestigieuse école HEC dont il sort diplômé en 1985.
Il débute alors sa carrière dans les entreprises paternelles, au sein de Pinault Distribution, filiale spécialisée dans l'importation et la distribution de bois, dont il crée en 1988 la centrale d'achat. Nommé ensuite Directeur général de France Bois Industries, la société regroupant les activités industrielles du groupe Pinault, il dirige les 14 usines de cette filiale jusqu'en décembre 1990, date à laquelle il retourne chez Pinault Distribution pour en prendre la présidence.
En 1993, il part travailler à l'étranger. Placé à la tête de la CFAO (Compagnie française de l’Afrique occidentale), il développe la société en Afrique et dans les DOM-TOM, dans le secteur de la distribution automobile et pharmaceutique. En 1997, il devient Directeur général de la FNAC, dont il déploie le développement à l’international et la présence commerciale sur internet.
Commence alors sa longue ascension dans le secteur du luxe.
En 2000, il est promu Directeur général adjoint de Pinault-Printemps-Redoute en charge du développement des activités Internet du groupe.
En 2001, il devient cogérant de la Financière Pinault : son père prépare sa succession. En 2003, il est nommé Président du Groupe Artémis, qui contrôle le groupe Kering.
En mars 2005, il est nommé à la tête du conseil d'administration de PPR, et devient officiellement PDG du groupe, un groupe qui est déjà côté à 17 milliards d’euros. Il n’aura de cesse de faire de cette entreprise un groupe phare dans le secteur du luxe. La stratégie de François-Henri Pinault se concentre sur l’industrie du luxe et du sport (le 20 juin 2007, il acquiert la marque Puma). PPR possède alors des marques comme Boucheron, Yves Saint-Laurent, Gucci, Bottega Veneta, Balenciaga. Les filiales dédiées à la distribution sont peu à peu cédées, ce qui réduit le chiffre d’affaires mais double la rentabilité de l’empire.
Le PDG de ce groupe rebaptisé Kering en 2013 est aussi connu pour son engagement climatique (il finance le film Home de Yann Artus-Bertrand à hauteur de 12 millions d’euros en 2012) et contre les violences faites aux femmes (à travers la Fondation Kering, créée en 2009).
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KERING |
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