Le spécialiste de la papeterie et des briquets est actuellement l’un des rares groupes dont les performances peuvent lui permettre de pavoiser. Les trois-quarts de ses activités affichent en effet d’excellents résultats sur les six premiers mois de l’année. Bic affiche un résultat net en hausse de 18,8% sur la période, à 118,5 millions d’euros, le résultat d’exploitation progressant de 30%, à 185 millions.

La division grand public, qui regroupe les activités historiques du groupe fondé par Marcel Bich (rasoirs, briquets et papeterie), père de l'actuel PDG Bruno Bich, a vu ses ventes croître de 8,8%. Notons que ce pôle représente plus de 85% du chiffre d’affaires de Bic, qui culmine à 886 millions d’euros sur le 1er semestre (+ 5,5%). Les marchés ont salué ces performances, en particulier la spectaculaire marge d’exploitation réalisée sur les briquets (41,2% des ventes).

L’action Bic s’envole
Mercredi dernier, le jour de l’annonce ce ces résultats, l’action Bic, cotée sur le SBF 120, s’est adjugée une hausse 4,26% en séance, signant au passage la plus forte hausse du SBF 120 et des valeurs éligibles au SRD. Les opérateurs ont notamment salué l’annonce d’une révision à la hausse de la croissance de la branche grand public, désormais attendus en progression de plus de 5%.

Seule ombre au tableau, l’activité produits publicitaires et promotionnels, qui permet aux entreprises de faire figurer leur logo sur différents types d’objets promotionnels (mugs, clé USB, etc.). Très dépendant du marché américain, qui représente 70% des ventes, ce pôle, déficitaire sur la période, fait les frais du ralentissement de la publicité outre-Atlantique.

Le groupe de Bruno Bich invoque des « problématiques de service clients, notamment les délais de livraison » pour expliquer ce ralentissement. Néanmoins, comme le rapporte le quotidien les Echos, Bic se dit « confiant » quant au retour de ce pôle à la croissance dès l’an prochain.