L'indice Dow Jones a gagné 431,72 points, soit 1,77% à 24.874,64 points.

Le S&P-500, plus large, a pris 41,38 points (1,57%) à 2.682,63 points.

Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 111,36 points (1,58%) à 7.161,65 points.

Wall Street avait amorcé un rebond lundi en séance après le coup de tabac de la semaine dernière pour finalement déchanter à la clôture, victime des craintes d'une escalade des tensions commerciales sino-américaines et d'un décrochage de grands noms de l'internet et de la technologie.

Le climat de mardi a profité d'une éclaircie sur le front commercial après les propos de Donald Trump, qui a estimé lundi soir sur Fox News qu'il était possible de conclure un "grand accord" avec la Chine sur le commerce.

Le président américain a prévenu toutefois que des milliards de dollars de droits de douane supplémentaires étaient prêts le cas échéant.

VALEURS

Le rebond de mardi a été soutenu notamment par les valeurs technologiques, fabricants de semi-conducteurs en tête, avec un gain de plus de 5% pour Intel.

Tous les indices sectoriels du S&P-500 ont fini dans le vert avec des progressions de plus de 2% pour les communications, les matériaux, l'industrie et l'énergie.

Contre la tendance, General Electric a plongé de près de 9% après avoir sabré son dividende trimestriel et annoncé la scission en deux entités de son activité dans l'électricité après une lourde perte trimestrielle.

LES INDICATEURS DU JOUR

Aux Etats-Unis, la confiance du consommateur, supérieure aux attentes en octobre, reste à son plus haut niveau depuis septembre 2000, montre l'enquête mensuelle du Conference Board.

LA SÉANCE EN EUROPE

Les Bourses européennes ont terminé en ordre dispersé, pénalisées notamment par des résultats trimestriels mal accueillis et une croissance en zone euro jugée décevante.

À Paris, l'indice CAC 40 a terminé en baisse de 0,22% à 4.978,53 points. Le Footsie britannique a pris 0,14% et le Dax allemand a reculé de 0,42%.

Aux valeurs, BNP Paribas a perdu 2,80%, la plus forte baisse du CAC, après l'annonce d'une contraction de ses revenus au troisième trimestre.

TAUX

Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries à 10 ans, au centre de toutes les attentions, a pris plus de deux points de base pour repasser 3,11%.

En Europe, le Bund allemand à 10 ans a peu réagi à l'accélération de l'inflation allemande en octobre, qui valide la décision de la Banque centrale européenne de resserrer progressivement sa politique monétaire.

CHANGES

Sur le marché des changes, le dollar prend 0,4% face à un panier de devises de référence, à proximité d'un nouveau pic de deux mois et demi.

L'euro se traite autour de 1,1345 dollar, en baisse de 0,25%, après l'annonce d'une croissance inférieure aux attentes au troisième trimestre dans la zone euro.

La monnaie unique réagit en outre toujours aux déclarations d'Angela Merkel affirmant que son mandat en tant que chancelière serait le dernier et qu'elle allait abandonner la tête de la CDU.

PÉTROLE

Les cours du brut ont terminé en nette baisse sur le marché new-yorkais Nymex, pénalisés par le risque d'une intensification du différend commercial sino-américain ainsi que par des signes d'une hausse de l'offre mondiale malgré les sanctions à venir contre l'Iran.

Le contrat décembre sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu 86 cents, soit 1,28%, à 66,18 dollars le baril.

Le baril de Brent de même échéance a cédé 1,43 dollar (1,85%) à 75,91 dollars.

A SUIVRE MERCREDI:

La journée sera chargée en Asie avec la décision de politique monétaire de la Banque du Japon et la publication des indices PMI officiels chinois pour le mois d'octobre.

En Europe, il faudra suivre les derniers chiffres des ventes au détail en Allemagne ainsi que de l'inflation et du chômage dans la zone euro.

Aux Etats-Unis, l'enquête mensuelle du cabinet ADP sur l'emploi privé et l'indice PMI de l'activité manufacturière dans la région de Chicago sont au programme.

(Patrick Vignal, avec Terence Gabriel à New York)