Wall Street a bénéficié de la remise en route des algorithmes, avec une superbe progression linéaire (un canal haussier d'une parfaite régularité géométrique) comme seuls les 'robots' sont capable d'en générer.
Les indices US ont grimpé dans le vide (ça aide ?) et à l'encontre de toute logique compte tenu de l'actualité du jour qui ne comportait que de mauvaises nouvelles (aussi bien économiques que géopolitiques, avec un effondrement historique de -17% des ventes de logements neufs en janvier ).

Le Dow Jones et le Nasdaq gagnent 0,55% (le Nasdaq venant tester les 2.700) et le 'S&P' a pris +0,3% à 1.298Pts après avoir testé les 1.300: heureuse coïncidence, il s'agit des principaux supports de l'avant 11 mars.

C'est une hausse parfaitement orchestrée, sans aucune justification qui tienne la route... et les commentaires qui tentent d'expliquer ce mouvement confinent au surréalisme: les marchés US joueraient le scénario de l'injection de 300Mds$ (sortis de nulle part, sinon des imprimantes de la banque du Japon) pour financer la reconstruction, et peut être même 300Mds$ de plus (toujours sortis de nulle part) afin de relancer la croissance.
Les fuites radioactives de la centrale de Fukushima, l'eau impropre à la consommation à Tokyo ? Des informations purement anecdotiques.

La plus grande catastrophe nucléaire de l'histoire (avec des matériaux mortellement radioactifs sur 250.000 ans et plus qui ne peuvent plus être déplacés après leur fusion), les médias en parlent moins, c'est comme si c'était déjà du passé !

Tout ne serait donc plus qu'une affaire de gros sous et Wall Street s'imaginerait que le Japon viendrait se fournir en priorité aux Etats Unis plutôt qu'en Corée (voisine de quelques centaines de kilomètres) ou en Chine (le plus gros outil industriel au monde, tout proche également).

Expliquer la hausse de Wall Street un jour tel que ce mercredi (attentat à Jerusalem, chiffres immobiliers calamiteux, envol du pétrole, guerre en Libye), c'est se livrer à du 'story telling', c'est à dire raconter de belles histoires à dormir debout pour masquer une autre réalité moins glorieuse: la manipulation intentionnelle des indices pour prendre les vendeurs -jugés trop nombreux- à revers durant 24 ou 48H (juste le temps de les plumer?).

Parmi les vedettes du jour, Starbucks a pris 5%, Textron +4,5%, Alcoa +3% (Iron Moutain +5,5%), AMD +2,8%, Micron +2,7%, Valero +2,6%, Dell +2,5%, Marvell +2%.

Adobe -3,7%, Zions Bancorp -2,5%, Regions Financial -1,8%, Kimco Realty -1,5%, Yahoo -1,4%, Apple -0,6%.


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