L'indice Dow Jones a fini sur un gain de 2,94% ou 258,30 points pour repasser la barre des 9.000 points, à 9.034,69 points. L'indice Standard & Poor's 500j, référence des gérants de fonds, a pris 3,16% ou 28,55 points, à 931,80 points. Le composite du Nasdaq s'est adjugé 3,5% ou 55,18 points à 1.632,21 points.

Les volumes ont toutefois été faibles après le Nouvel An et avec une seule séance avant le week-end.

Le marché a brièvement perdu du terrain après l'annonce d'un très fort recul de l'activité manufacturière en décembre aux Etats-Unis, avec un indice PMI tombé au plus bas depuis 1980 , mais il s'est ensuite ressaisi.

Les analystes attendent avec intérêt la réunion que doit avoir le président élu Barack Obama lundi avec les élus au Congrès au sujet de son programme économique.

Vendredi, les investisseurs se sont concentrés sur les valeurs industrielles qui sont souvent les premières à profiter d'une reprise économique.

IBM a fini sur un gain de 3,81% à 87,37 dollars, tandis qu'Apple gagnait 6,33% à 90,75 dollars. Microsoft a pris 4,58% à 20,33 dollars et Intel 3,68% à 15,20 dollars. Boeing s'est adjugé 6,05% à 45,25 dollars et Caterpillar plus de 5% à 46,91 dollars.

L'automobile n'était pas en reste. General Motors a bondi de plus de 14% à 3,65 dollars. Le gouvernement américain a versé mercredi les premiers 4 milliards de dollars de prêts d'urgence destinés à soutenir le numéro un américain du secteur.

Ford s'est avancé de 7,42% à 2,46 dollars.

Les pétrolières Exxon Mobil et Chevron ont profité de la remontée des cours du brut. Chevron a gagné 3,45% à 76,52 dollars et Exxon 2,27% à 81,64 dollars. L'indice S&P des valeurs énergétiques a pris 4,34%.

Le groupe hôtelier Starwood Hotels & Resorts Worldwide s'est envolé de 16,2% à 20,80 dollars après avoir annoncé la conclusion d'un accord de confidentialité avec Equity Group Investment, appartenant au magnat de l'immobilier Sam Zell.

Un tel accord laisse en effet présager une montée de Zell au capital de Starwood, estime un analyste, même si la lecture du document ne laisse pas transparaître de telles intentions.

Chuck Mikolajczak, version française Danielle Rouquié