"On n'a pas signé de contrat. C'est une étape de plus franchie dans une commercialisation, dans le cadre de la signature d'un contrat", a déclaré cette source à Reuters.

Une source proche du ministère français de l'Economie s'est également refusée à confirmer l'information selon laquelle un contrat portant sur l'achat de 126 appareils aurait été signé.

"Il n'y a pas de confirmation de notre part. C'est l'Elysée qui fera des annonces, si annonces il y a", a déclaré cette source.

Le Rafale est le candidat le moins cher de l'appel d'offre pour la fourniture de 126 avions de combat à l'Inde, avait-on appris auparavant de sources gouvernementales indiennes.

Une des sources a précisé que de nouvelles négociations commerciales auraient lieu avec Dassault avant de signer un accord.

Le Rafale et le Typhoon du consortium Eurofighter, composé d'EADS, BAE Systems et Finmeccanica, sont les deux finalistes pour ce contrat évalué à 11 milliards de dollars (8,3 milliards d'euros).

Mardi, le ministre indien de la Défense a déclaré que New Delhi ne se prononcerait pas avant fin mars sur l'attribution du contrat.

L'action Dassault Aviation gagnait 22% à 748,5 euros vers 12h45 GMT.

Manoj Kumar et Nigam Prusty à New Delhi, Elizabeth Pineau et Matthias Blamont à Paris, édité par Patrick Vignal