par David Ingram et Nate Raymond

NEW YORK, 21 septembre (Reuters) - Les autorités américaines cherchaient à savoir mercredi le principal suspect des attentats de New York et du New Jersey a ou non bénéficié d'une aide tandis que son avocat demandait à pouvoir le contacter.

La police de la ville de New York a elle aussi dit ne pas encore avoir eu l'autorisation de s'entretenir avec Ahmad Khan Rahami, un Américain de 28 ans d'origine afghane, qui a été arrêté lundi après un échange de tirs avec la police à Linden, dans le New Jersey.

Il a été inculpé mardi pour avoir blessé 31 personnes en faisant exploser une bombe samedi soir à Chelsea, un quartier de Manhattan.

La police judiciaire fédérale américaine (FBI) a diffusé une photo de deux hommes qui ont apparemment trouvé un second engin qui n'a pas explosé et qui, dit le FBI, a été laissé par Rahami dans un bagage samedi soir à Chelsea.

Les deux hommes ont pris le sac mais laissé la bombe dans la rue. Ils ne sont pas considérés comme des suspects, indiquent les autorités. Les enquêteurs veulent les entendre en tant que témoins.

Le FBI a fait savoir lors d'une conférence de presse que la piste du loup solitaire restait privilégiée, mais que toutes les possibilités étaient examinées.

Rahami est aussi accusé d'avoir posé une bombe qui a explosé à Seaside Park, dans le New Jersey, sans faire de blessés. Il est ausi accusé d'avoir posé des engins explosifs à Elizabeth, dans le New Jersey, où il réside. Ces engins n'ont pas explosé.

Les enquêteurs du parquet fédéral décrivent Rahami, qui est arrivé aux Etats-Unis à l'âge de sept ans, comme un djihadiste convaincu qui désirait mourir en martyr.

Hospitalisé à Newark dans le New Jersey pour les blessures reçues pendant la fusillade, Rahami devrait être déplacé à New York prochainement.

Son avocat David Patton a demandé mercredi qu'il puisse comparaître une première fois aussi vite que possible, même si cela se fait de son lit d'hôpital.

Le commissaire de police de New York James O'Neill a déclaré lors d'une conférence de presse que les enquêteurs n'avaient pas encore reçu le feu vert des médecins pour interroger Rahami.

Cela pourrait se produire dans les prochaines 24 heures, a-t-il indiqué.

Par ailleurs, l'épouse de Rahami, a rencontré des représentants des services judiciaires alors qu'elle se trouvait aux Emirats arabes unis (EAU). Elle a fait une déclaration de son plein gré et elle n'est pas en détention, ont indiqué les services judiciaires. (Avec Doina Chiacu et Julia Edwards à Washington; Danielle Rouquié pour le service français)