La hausse très singulière des indices boursiers s'est déroulée à rebours des marchés obligataires qui continuent de se dégrader.

Pour résumer : le CAC40 est au plus haut de l'année (et de l'histoire) tandis que les Bunds et les OAT sont au plus bas (à quelques dixièmes près).

Au lendemain de la prestation de Ch.Lagarde (qui est parvenue à ne pas perturber les marchés en ne leur livrant aucun 'incentive'), le Bund se retend de +2Pts vers 2,303%, nos OAT se dégradent de +2,7Pts vers 2,80%, les BTP italiens restent quasi-stables vers 3,8232%.
Sur la semaine, les bons du Trésor mentionnés ci-dessus se maintiennent proches de leurs niveaux planchers, le CAC40 gagne, lui, flambe de +3,5%.

Côté chiffres dans l'Eurozone, la confiance des ménages français s'est améliorée à nouveau en janvier, à en croire l'indicateur synthétique de l'Insee qui gagne deux points à 91, mais reste ainsi bien au-dessous de sa moyenne de longue période (100 entre janvier 1987 et décembre 2023).

En revanche, le moral des ménages allemands s'est sévèrement dégradé à l'approche du mois de février, selon l'enquête mensuelle de l'institut GfK, assombrissant encore le tableau de l'économie allemande en ce début d'année.

L'indice du sentiment du consommateur, calculé sur la base d'une enquête réalisée auprès de 2.000 personnes, s'est enfoncé à -29,7 points, contre -25,4 au mois de janvier.

Aux Etats Unis, semaine médiocre sur les 'treasuries' avec une stabilisation ce vendredi vers 4,145% qui valide une tension hebdo de +7Pts.

Le chiffre le plus attendu de la semaine c'était l'indice d'inflation -ou prix PCE- qui s'est établi à +2,6% en rythme annuel en décembre 2023, un taux stable par rapport à celui de novembre, selon le Département du Commerce.

Hors produits alimentaires et énergie, deux catégories habituellement volatiles, l'indice est toutefois passé de +3,2% à +2,9% d'un mois sur l'autre, une évolution là aussi conforme à celle anticipée par le broke

Autre chiffre très vigoureux : les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,7% le mois dernier par rapport à novembre aux Etats-Unis, pour des revenus en croissance de seulement 0,3% d'un mois sur l'autre, selon le Département du Commerce.

La progression des dépenses de consommation s'avère donc légèrement supérieure à celle de 0,5% anticipée par Jefferies, alors que celle des revenus des ménages américains se montre pleinement conforme à la prévision du broker.
Outre-Manche, les Gilts se tendent de +1,5Pts : ils terminent la semaine à 4,000% exactement.


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